L’accompagnement de la personne en fin de vie et le deuil

L’accompagnement de la personne en fin de vie et le deuil

L’accompagnement de la personne en fin de vie et le deuil

L’accompagnement de la personne en fin de vie et le deuils

| Ajouter

Référence bibliographique [3776]

Dumont, Isabelle et Dumont, Serge. 2005. «L’accompagnement de la personne en fin de vie et le deuil ». Les Cahiers de soins palliatifs, vol. 6, no 1, p. 55-65.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Il est essentiel de connaître les aspects des expériences d’accompagnement et de deuil qui contribuent à augmenter la détresse vécue par les proches aidants. Cet article a donc pour but de faire la synthèse des connaissances sur ces deux expériences. » (p. 56)

2. Méthode


Types de traitement des données :
Essai

3. Résumé


« Les écrits recensés montrent que la situation d’accompagnement est un stresseur pouvant exacerber la détresse psychologique des proches avant et après le décès du malade. D’une part, certains auteurs seraient arrivés à la conclusion que le stress vécu pendant la période d’accompagnement peut nuire à la capacité d’adaptation de la personne après le décès du malade. D’autre part, certains auteurs croient plutôt que le décès du malade et la terminaison de sa prise en charge par le proche aidant permettraient une réduction des situations de stress et un certain soulagement susceptibles de faciliter le déroulement du processus de deuil. Ce manque de constance dans les écrits témoigne de la nécessité à considérer l’expérience d’accompagnement et celle de deuil comme faisant partie d’un seul et même processus. En effet, il serait justifié de prétendre que certaines caractéristiques de l’expérience de l’accompagnement peuvent potentiellement avoir des conséquences à long terme sur la santé physique et mentale du proche aidant. Il importe de mieux connaître les constituantes de l’expérience d’accompagnement du malade qui peuvent influer sur le processus de deuil des proches aidants afin de favoriser la mise en place d’interventions de nature préventive. Enfin, le développement des savoirs et des pratiques à cet égard s’inscrit dans les recommandations du dernier avis du Conseil de la santé et du bien-être du Québec et dans celles de la Politique en soins palliatifs de fin de vie. » (p. 62)