Les personnes qui ont été adoptées : Une évaluation de leurs habiletés intellectuelles à l’âge adulte
Les personnes qui ont été adoptées : Une évaluation de leurs habiletés intellectuelles à l’âge adulte
Les personnes qui ont été adoptées : Une évaluation de leurs habiletés intellectuelles à l’âge adulte
Les personnes qui ont été adoptées : Une évaluation de leurs habiletés intellectuelles à l’âge adultes
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Référence bibliographique [3712]
Hamel, Chantale. 2005. «Les personnes qui ont été adoptées : Une évaluation de leurs habiletés intellectuelles à l’âge adulte». Mémoire de maîtrise, Chicoutimi (Québec), Université du Québec à Chicoutimi, Département de psychologie.
Intentions : « La présente étude vise à évaluer, à l’âge adulte, les différentes facettes de l’habileté intellectuelle (c.-à-d., habileté intellectuelle globale, habileté intellectuelle verbale, habileté intellectuelle non verbale, perception spatiale et habileté éducative) des personnes qui ont été adoptées et des personnes qui n’ont pas été adoptées, et ce, en tenant compte de plusieurs variables (p. ex., sexe, origine ethnique, nombre de placement, âge d’adoption). » (p. ii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : « La présente étude a inclus un total de 303 participants, dont 186 personnes adoptées qui ont retrouvé leurs parents biologiques (116 femmes et 70 hommes) et 117 personnes qui n’ont pas été adoptées (60 femmes et 57 hommes). » (p. ii)
Instruments : - Épreuve individuelle d’habileté mentale (EIHM; Chevrier, 1993a); - Water Level Test (WLT; Piaget & Inhelder, 1956); - Mental Rotation Test (MRT; Vandenberg & Kuse, 1978); - Matrices Progressives de Raven (Raven, 1976; Raven, Court & Raven, 1998).
Types de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
« [L]es résultats obtenus ont permis d’établir qu’en général, les habiletés intellectuelles des adultes qui ont été adoptés ne diffèrent pas significativement de celles des adultes qui n’ont pas été adoptés, et ce, même en considérant l’âge au moment de l’adoption. Ces résultats peuvent suggérer que les différences d’habiletés intellectuelles qui sont observées auprès des enfants et des adolescents ne perdurent pas à l’âge adulte. Cette hypothèse est notamment appuyée par les résultats d’autres études qui démontrent que la différence entre les adoptés et les non-adoptés est significativement moins élevée chez les adultes qu’elle ne l’est chez les enfants et les adolescents, et ce, au niveau de plusieurs caractéristiques développementales et comportementales. Des perspectives de recherches ultérieures sont suggérées. » (pp. iii-iv)