La punition corporelle comme pratique éducative parentale: représentations sociales d’intervenants sociaux et implications pour la pratique

La punition corporelle comme pratique éducative parentale: représentations sociales d’intervenants sociaux et implications pour la pratique

La punition corporelle comme pratique éducative parentale: représentations sociales d’intervenants sociaux et implications pour la pratique

La punition corporelle comme pratique éducative parentale: représentations sociales d’intervenants sociaux et implications pour la pratiques

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Référence bibliographique [370]

Bélanger-Sabourin, Catherine. 2011. «La punition corporelle comme pratique éducative parentale: représentations sociales d’intervenants sociaux et implications pour la pratique». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le but de ce mémoire est d’analyser les représentations sociales d’intervenants sociaux à l’égard de la punition corporelle en explorant comment elles se traduisent dans les pratiques d’intervention avec les familles.» (p. x)

Questions/Hypothèses :
«Deux questions ont motivé la réalisation de cette recherche :
• Quelles sont les représentations sociales des intervenants sociaux à l’égard de la punition corporelle?
• Quelles sont les implications de ces représentations pour la pratique?» (p. 44)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Huit intervenants sociaux ayant au moins deux ans d’expérience, ayant déjà «[…] travaillé avec des familles où la punition corporelle était utilisée […].» (p. 63)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse des représentations sociales des intervenants soulève divers constats et implications pour la pratique. Par exemple, la très grande majorité des intervenants rencontrés ont eux-mêmes vécu la punition corporelle dans leur enfance et ne connaissent pas l’état actuel des lois encadrant cette pratique. Ils ne semblent pas conscients de ce qui peut influencer leurs représentations à l’égard du phénomène (contextes historique, sociopolitique, culturel, familial, etc.). Les intervenants les plus favorables n’ont pas remis en question les pratiques de leurs parents et s’y fient pour définir l’image qu’ils se font d’une punition corporelle acceptable. Bien qu’en tant qu’intervenant, la très grande majorité des participants s’affiche défavorable à la punition corporelle, la moitié d’entre eux présente une attitude favorable ou ambivalente au niveau individuel. Cette dissonance d’opinions se traduit de différentes manières dans leur pratique. Plusieurs intervenants nomment un sentiment d’impuissance dans l’intervention avec les parents convaincus du bien-fondé de la punition corporelle. Ce sentiment semble lié à une méconnaissance du phénomène et conduit certains intervenants à utiliser un pouvoir coercitif et un discours légal erroné dans l’intervention. La recherche débouche sur certaines pistes d’intervention et de recherche concernant les politiques et la législation, la formation des intervenants et l’intervention avec les familles.» (p. x)