1. Objectifs

Intentions :
« L’article s’attarde aux transformations des rôles parentaux comme arrière-plan de l’émergence d’un mouvement en évolution que le travail sur les normes, les valeurs et la quotidienneté rapproche des ’nouveaux mouvements sociaux’. » (p. 245)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Essai

3. Résumé

Dans ce chapitre, l’auteure retrace l’histoire des relations entre les parents et les institutions publiques. Mués par les changements « sociologiques », c’est-à-dire, entre autres, par la situation économique des années 1930, par la prédominance de l’influence de l’Église catholique dans les normes et valeurs publiques et privées des Québécois, et ensuite par le vaste mouvement de sécularisation qui caractérisa en partie la Révolution tranquille, les différents acteurs sociaux liés dans le contexte familial ont vu leurs cadres d’intervention prendre différentes formes. Sont abordés également des phénomènes plus contemporains, tels que la montée de la présence des femmes dans les instances décisionnelles et la recentralisation autour des enfants des politiques et des organismes communautaires s’intéressant aux familles. L’auteure conclut sur le constat que de plus en plus de gens doivent réinventer à de multiples reprises leurs dynamiques familiales et leurs trajectoires de vie pour maintenir ouverte leur recherche de sens et de repères éthiques.