Chômage et stratégies des familles : Les effets mitigés du passage de l’assurance-chômage à l’assurance-emploi

Chômage et stratégies des familles : Les effets mitigés du passage de l’assurance-chômage à l’assurance-emploi

Chômage et stratégies des familles : Les effets mitigés du passage de l’assurance-chômage à l’assurance-emploi

Chômage et stratégies des familles : Les effets mitigés du passage de l’assurance-chômage à l’assurance-emplois

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Référence bibliographique [3581]

Martel, Édith, Laplante, Benoît et Bernard, Paul. 2005. «Chômage et stratégies des familles : Les effets mitigés du passage de l’assurance-chômage à l’assurance-emploi ». Recherches Sociographiques, vol. 46, no 2, p. 245-280.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Notre objectif est de comparer la situation des familles canadiennes après la perte d’emploi de l’un de leurs membres, selon que cette perte a eu lieu avant ou après la transformation du régime d’assurance-chômage en régime d’assurance-emploi. [...]. » (p. 254)

Questions/Hypothèses :
« [N]ous présumons que ces familles cherchent à retrouver une capacité de consommation au moins égale à celle qu’elles avaient avant la perte d’emploi. » (p. 254)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données : « Nos données proviennent de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (Statistique Canada, 1997, 2000) [...]. » (p. 257)
Échantillon : Membre d’une famille bénéficiant d’assurance-chômage (n = 1142); membre d’une famille bénéficiant d’assurance-emploi (n = 1227). (p. 260)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« À partir des données sur deux cohortes de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, les auteurs étudient les stratégies utilisées par les chômeurs et leurs familles avant et après la réforme du régime d’assurance-chômage canadien, en tenant compte des caractéristiques de l’individu, du ménage, de l’emploi perdu et de la conjoncture économique. Les familles utilisent les stratégies ’immédiates’ de recouvrement du revenu dans les mêmes proportions avant et après la réforme et retrouvent leur revenu plus rapidement après la réforme qu’avant. Cette apparente réussite de la réforme s’accompagne cependant de changements négatifs importants : la période de chômage indemnisé ne sert plus à chercher un meilleur emploi et est moins utilisée pour suivre une formation, laquelle de toute façon perd, après la réforme, son effet positif sur le recouvrement du revenu. En conclusion, on retrouverait plus rapidement son revenu sous le régime d’assurance-emploi que sous celui d’assurance-chômage parce qu’on accepte des emplois qu’on n’aurait pas acceptés avant la réforme et qu’on a largement renoncé à améliorer son sort par la formation. » (p. 245)