1. Objectifs

Intentions :
« [G]énérer de nouvelles connaissances sur les dimensions de l’environnement et des expériences vécues par les enfants qui participent à leur développement cognitif dans un contexte urbain défavorisé. » (p. viii)

Questions/Hypothèses :
Quelles sont les «[...] variables qui expliquent la qualité du développement des enfants dans ces quartiers défavorisés de Montréal »? (p. viii)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« L’étude utilise des données des première, deuxième, troisième vagues d’évaluation de l’initiative « 1,2,3, GO! » dans quatre territoires urbains. […] Les analyses portent sur les données de 641 familles avec enfants entre 20 et 40 mois. » (p. viii)

Instruments :
« Le fonctionnement cognitif de l’enfant est évalué au moyen d’une échelle de développement normalisée (Bayley). […] De plus, au moyen de grille d’observation, nous évaluons la disponibilité de jouets éducatifs et de livres. Des questionnaires fournissent des données sur les routines avec l’enfant, l’aménagement des expériences d’apprentissage et de loisirs. » (p. viii)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu et analyse statistique

3. Résumé

« La recherche révèle, à répétition, le lien entre la présence de facteurs de risques psychosociaux dans la famille et la moindre qualité du développement cognitif des enfants. La pauvreté ou précarité économique de la famille, la faible scolarité des parents et la monoparentalité sont généralement avancées comme variables explicatives. Nous avons pris en compte ces facteurs de risques psychosociaux des familles et leur cumul. Nous avons considéré la caractéristique multiethnique du milieu montréalais en incluant, parmi les facteurs psychosociaux la variable immigration. En plus de ces variables, nous examinons, de façon plus spécifique, des éléments de l’environnement familial (aspect physique, social et éducatif), du quartier de résidence (salubrité, sécurité) et des ressources communautaires extra familiales pour les enfants comme ensembles de variables plus proximales pour expliquer les niveaux de développement atteints par de jeunes enfants de quartiers montréalais défavorisés. » (p. viii)