Les élèves français et québécois à risque de décrochage scolaire : comparaison entre les facteurs de risque personnels, familiaux et scolaires

Les élèves français et québécois à risque de décrochage scolaire : comparaison entre les facteurs de risque personnels, familiaux et scolaires

Les élèves français et québécois à risque de décrochage scolaire : comparaison entre les facteurs de risque personnels, familiaux et scolaires

Les élèves français et québécois à risque de décrochage scolaire : comparaison entre les facteurs de risque personnels, familiaux et scolairess

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Référence bibliographique [347]

Blaya, Catherine et Fortin, Laurier. 2011. «Les élèves français et québécois à risque de décrochage scolaire : comparaison entre les facteurs de risque personnels, familiaux et scolaires ». L’Orientation scolaire et professionnelle, vol. 40, no 1, p. 55-85.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche évalue les facteurs personnels, familiaux et scolaire associés au risque de décrochage scolaire chez les élèves (12-16 ans) de secondaire inférieur au Québec (Estrie) et en France (Aquitaine) et compare les facteurs de risque entre les deux pays.» (p. 55)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est constitué, d’une part, de «[…] 167 élèves à risque de décrochage scolaire français [de la région d’Aquitaine].» (p. 61) D’autre part, provenant de la région de l’Estrie, l’échantillon québécois comprend «[…] 43 élèves à risque de décrochage scolaire […].» (p. 61)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon les auteurs, «[l]es résultats montrent des différences significatives quant aux résultats obtenus entre les deux pays. Toutefois, quels que soient les participants, si les variables personnelles et familiales peuvent avoir un impact négatif sur le risque de décrochage, les facteurs scolaires sont aussi très présents et expliquent une grande part de la variance.» (p. 55) «Si les élèves québécois à risque de décrochage affichent plus de problèmes de comportement agressif, sûrement en réaction à la situation de classe et à leur rapport aux enseignants, les élèves français montrent plus de problèmes de dépression et de délinquance. Les problèmes familiaux ne sont pas exempts du modèle dans le sens où les familles des répondants français assurent une faible supervision alors que le milieu québécois semble plus affecté par des relations conflictuelles, confirmant ainsi que le milieu familial, la mauvaise qualité du climat familial et le peu d’engagement dans la scolarité jouent un rôle important dans l’insertion et la réussite scolaire des individus.» (p. 80) Finalement, «[c]e travail confirme la complexité des facteurs qui conduisent un jeune à quitter le système scolaire prématurément et sans diplôme et la nécessité d’interventions multi-niveau afin de prendre en compte la diversité des jeunes à risque de décrochage.» (p. 55)