1. Objectifs

Intentions :
« [Cette étude] de nature descriptive [...] vise à mieux connaître l’adaptation sociale et scolaire des enfants en fonction de 5 paramètres principaux : l’âge de l’enfant à l’adoption, le sexe de l’enfant, son âge au moment de l’enquête, le temps passé depuis l’adoption et le pays d’origine de l’enfant. » (p. 6)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Cette étude a été constituée sur la base d’un échantillon de toute la population des enfants nés à l’étranger et adoptés au Québec depuis 1985. […] Les variables incluses dans le questionnaire portent sur la relation d’attachement entre parent et enfant et sur leur adaptation sociale et scolaire (pour ceux de plus de 6 ans). L’environnement familial d’adoption est décrit par les paramètres socio-économiques habituels (emploi, scolarité, revenu, âge des parents) ainsi que par la fréquentation, par les enfants, d’un système de garde non parental (garderie, Centre de la petite enfance (CPE), parents, amis). Les données de l’enquête proviennent de questionnaires validés auprès de la population du Québec. » (p. 6)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« L’âge à l’adoption définit la ’durée de l’exposition’ à un environnement pré adoptif potentiellement préjudiciable et la durée depuis l’adoption définit le ’temps de latence’, c’est-à-dire le temps nécessaire pour qu’apparaisse un trouble à la suite de l’adoption. [Cette étude] n’est toutefois pas une étude longitudinale, c’est-à-dire que les faits observés chez les plus jeunes ne peuvent servir à expliquer ceux observés chez les plus âgés. Cette étude ne cherche pas à démontrer une hypothèse précise, mais vise plutôt à mettre en évidence l’adaptation des enfants en regard des 5 paramètres énoncés précédemment. Comme les études antérieures le suggèrent, nous prévoyons confirmer certaines données comme, par exemple, le fait que l’adaptation des enfants varie selon l’âge à l’adoption. Mais, hormis les enfants adoptés très tôt, nous ne savons encore que peu de choses de ceux qui ont été adoptés plus vieux, après 4 ou 5 ans. L’enquête nous donne ainsi la possibilité de comparer une gamme variée d’âges à l’adoption, de temps passé depuis l’adoption en tenant compte également de l’âge actuel et du pays d’origine des enfants. Dans le traitement des données, nous tenterons d’éviter de donner prise à des palmarès de succès comme l’âge à l’adoption ou le pays d’origine. Le fait d’analyser les données en fonction de plusieurs paramètres à la fois va permettre de nuancer les résultats et de dresser un portrait fiable de l’adoption internationale au Québec. » (pp. 6-7)