Facteurs sociodémographiques dans le marché de l’habitation

Facteurs sociodémographiques dans le marché de l’habitation

Facteurs sociodémographiques dans le marché de l’habitation

Facteurs sociodémographiques dans le marché de l’habitations

| Ajouter

Référence bibliographique [3403]

Thomas, Derrick. 2005. «Facteurs sociodémographiques dans le marché de l’habitation ». L’observateur économique canadien / Canadian Economic Observer, vol. 18, no 10, p. 3.1 - 3.9.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Il est bon de comprendre les facteurs à la base de la fermeté actuelle du marché de l’habitation si on veut prévoir son évolution future. Les facteurs économiques à l’origine de ce marché florissant, plus particulièrement la faiblesse des taux d’intérêt et la facilité d’accès au crédit, ont été largement et justement reconnus. Nous considérerons des facteurs sociodémographiques comme ceux de la population, de la migration et de la formation de ménages dont on cerne moins souvent les liens avec l’habitation. » (p. 3.1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les données de l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) de Statistique Canada

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les rapports entre l’évolution sociodémographique et l’habitation sont complexes. Au coeur de cette trame, il y a cependant le phénomène de la formation et de la dissolution des ménages. Le taux de formation de ménages au Canada influe sur la demande qui s’attache à de nombreux biens, mais les conditions économiques et les prix peuvent aussi amener les gens dans leur comportement à former ou à dissoudre un ménage. Les coûts de l’habitation ont manifestement de l’importance à cet égard. Il existe nettement des facteurs sociodémographiques (mûrissement de la génération de ’l’écho du boom des naissances’, décroissance de la taille des ménages, immigration, etc.) qui permettraient de prévoir une modeste hausse du nombre de nouveaux ménages et donc la demande d’habitations pour la première moitié de décennie du nouveau millénaire. On sait cependant que l’effet sur l’habitation s’est trouvé amplifié par la baisse des taux d’intérêt. Les acheteurs sur le marché de l’habitation présentent des caractéristiques démographiques plus diverses que par le passé, mais les probabilités d’achat d’une première maison sont toujours les plus élevées chez les jeunes couples, et le passage d’une première maison à une habitation plus chère est plus probable dans le cas des familles plus âgées jouissant d’un revenu supérieur. Pour les acheteurs d’une première maison, un certain minimum de revenu est essentiel, mais au-delà de ce seuil les probabilités d’achat n’augmentent pas. À certaines échelles donc, les acheteurs de première maison pourraient être particulièrement sensibles aux variations du coût de l’achat et du financement de l’habitation. Les jeunes couples peuvent prendre des décisions en matière de formation de ménage, de mariage et même de procréation en tenant compte des coûts de l’habitation. De telles décisions ont des conséquences sociodémographiques qui se manifestent par la suite dans l’économie. » (pp. 3.8 - 3.9)