Le maintien à domicile de son parent ou conjoint en perte d’autonomie admissible en CHSLD : points de vue des proches aidantes

Le maintien à domicile de son parent ou conjoint en perte d’autonomie admissible en CHSLD : points de vue des proches aidantes

Le maintien à domicile de son parent ou conjoint en perte d’autonomie admissible en CHSLD : points de vue des proches aidantes

Le maintien à domicile de son parent ou conjoint en perte d’autonomie admissible en CHSLD : points de vue des proches aidantess

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Référence bibliographique [339]

Bolduc, Cynthia. 2011. «Le maintien à domicile de son parent ou conjoint en perte d’autonomie admissible en CHSLD : points de vue des proches aidantes». Mémoire de maîtrise, Chicoutimi (Québec), Université du Québec à Chicoutimi, Département des sciences humaines.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche tente de répondre à deux objectifs précis. Le premier objectif vise à identifier les motifs qui poussent les proches aidantes à prendre en charge un de leur parent ou leur conjoint en perte d’autonomie répondant aux critères d’admission des CHSLD. Le second objectif veut, pour sa part, identifier la perception des répondantes envers l’hébergement de leur proche dans ce genre de milieu de vie.» (p. 47)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Huit femmes proches-aidantes demeurant dans la ville de Saguenay et «[…] qui sont récemment pris en charge une personne âgée (ici un de leur parent ou leur conjoint en perte d’autonomie) admissible à l’hébergement en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD).» (p. 48)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats montrent que sept des huit aidantes prennent en charge leur conjoint ou leur parent par amour. La proximité entretenue avec l’aidée est également un motif de prise en charge tout comme le respect de son engagement. Une seule répondante aurait subi des pressions de la part d’un membre de sa famille pour prendre en charge sa mère. Un dernier motif mentionné par les répondantes est la responsabilité qu’elles ressentent envers leur proche malade. Plusieurs répondantes considèrent que la personne prise en charge ne peut se passer de leurs soins. La majorité des répondantes a une perception négative des CHSLD. Un quart des répondantes reprochent au personnel soignant d’avoir beaucoup de facilité à déléguer des tâches à la famille et à se déresponsabiliser de certaines de leurs obligations. […] Les résultats de la présente étude pourront aider à mieux encadrer les interventions actuelles des intervenantes sociales auprès des personnes en perte d’autonomie et de leur proche en partant de leurs craintes et de leurs appréhensions q ’ils ont face aux CHSLD. Cette recherche permet aussi de mieux comprendre pourquoi certaines proches aidantes décident de ne pas avoir recours à l’hébergement de leur parent dans ce type de milieu de vie.» (p. II)