Implication des membres de l’entourage dans la réadaptation des personnes alcooliques et toxicomanes

Implication des membres de l’entourage dans la réadaptation des personnes alcooliques et toxicomanes

Implication des membres de l’entourage dans la réadaptation des personnes alcooliques et toxicomanes

Implication des membres de l’entourage dans la réadaptation des personnes alcooliques et toxicomaness

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Référence bibliographique [3388]

Tremblay, Joël, Bertrand, Karine et Ménard, Jean-Marc. 2005. Implication des membres de l’entourage dans la réadaptation des personnes alcooliques et toxicomanes. Montréal: Comité permanent de lutte à la toxicomanie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteurs présentent d’abord une synthèse des connaissances scientifiques entourant la toxicomanie et la famille, mais « [...] ce document vise surtout à présenter les diverses méthodes d’intervention impliquant les membres de l’entourage des personnes abusant de SPA [substances psychoactives]. » (p. 9)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Essai

3. Résumé


Dans le premier chapitre, les auteurs rappellent que « [...] peu importe la dimension du couple sous étude, lorsqu’un conjoint dans un couple éprouve des problèmes d’alcool et/ou de drogues, le couple vit des difficultés importantes au plan de la satisfaction conjugale [...], au plan de la communication conjugale [...], au plan de la violence conjugale [et] au plan de la sexualité. » (p. 20) Le deuxième chapitre renseigne sur la famille en tant que « [...] l’un des principaux systèmes touchés par la consommation de SPA [substances psychoactives] de l’un de ses membres, que ce soit un adolescent ou un adulte. Ainsi, en regard des problèmes d’alcool et de drogues lors de l’adolescence, les facteurs de risque et de protection liés à la famille sont nombreux. » (p. 27) Le troisième chapitre, qui porte sur l’intervention auprès des membres de l’entourage, conclut « [...] que les récents traitements sont très prometteurs quant à leur capacité à influencer la PAT [personne alcoolique ou toxicomane] à entrer en traitement [bien que] les résultats soient variables en fonction du type de lien qu’entretient le membre de l’entourage avec la PAT. » (p. 49) Dans le quatrième chapitre, les auteurs concluent à la « [...] supériorité des traitements qui incluent une composante conjugale par rapport à d’autres modalités de traitement, [ce qui selon eux] met en relief l’importance d’utiliser ce puissant levier d’intervention que constitue le système conjugal. (p. 69) Enfin, dans le cinquième et dernier chapitre, les auteurs rapportent qu’ils estiment « [...] avantageux de développer, dans les centres de réadaptation, une compétence à offrir des traitements de la toxicomanie chez l’adolescent, impliquant ou s’appuyant sur la famille. » (p. 112)