1. Objectifs

Intentions :
Par la réalisation de cette étude et la rédaction de cet article, les auteurs souhaitent contribuer à l’amélioration des connaissances relatives aux interventions effectuées auprès de jeunes en difficulté dans les CLSC et dans les centres jeunesse. Les auteurs veulent décrire et comparer les interventions se déroulant au sein de ces deux organisations, ce qui, disent-ils, a peu été fait dans les recherches menées jusqu’à présent.

Questions/Hypothèses :
« Deux questions sont examinées dans cet article, soit 1) quelles sont les caractéristiques des clientèles desservies en centre jeunesse et en CLSC?; 2) quelles pratiques sont mises en œuvre auprès des familles en difficulté dans ces établissements? » (p. 90)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Échantillon de 129 familles : « Les données présentées dans cet article portent sur la situation de parents d’enfants de 18 mois à 11 ans, de la région de Québec, qui ont fait l’objet d’une intervention psychosociale en centre jeunesse ou en CLSC. » (p. 92)

Instruments :
- « Questionnaire à questions fermées » (p. 92);

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Cet article présente les « [r]ésultats d’une étude faisant ressortir les ressemblances et les divergences entre les interventions en CLSC et en centre jeunesse auprès des familles de la région de Québec, tant en ce qui a trait à la clientèle qu’aux pratiques professionnelles. » (p. 90) Les auteurs ont trouvé que « [l]es parents qui consultent en CLSC sont dans une meilleure situation sur le plan socio-économique, ils ont une histoire de vie moins lourde et ils demandent des services pour des motifs différents que ceux qui sont signalés en protection de la jeunesse. [...] Selon les résultats de cette recherche, en centre jeunesse, les interventions sont plus intensives, du moins sous l’angle du nombre de contacts avec les familles, elles misent plus souvent sur les deux parents plutôt que sur la mère seulement et elles impliquent davantage les ressources de la communauté. Par ailleurs, elles sont plus axées sur les difficultés et moins sur les compétences des familles. » (p. 100)