Déficience intellectuelle et participation sociale : recherche sur le renforcement du réseau de soutien des personnes par le développement social local dans la région de Lanaudière

Déficience intellectuelle et participation sociale : recherche sur le renforcement du réseau de soutien des personnes par le développement social local dans la région de Lanaudière

Déficience intellectuelle et participation sociale : recherche sur le renforcement du réseau de soutien des personnes par le développement social local dans la région de Lanaudière

Déficience intellectuelle et participation sociale : recherche sur le renforcement du réseau de soutien des personnes par le développement social local dans la région de Lanaudières

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Référence bibliographique [3326]

Baril, Gérald. 2006. Déficience intellectuelle et participation sociale : recherche sur le renforcement du réseau de soutien des personnes par le développement social local dans la région de Lanaudière. Joliette (Québec): La Myriade centre de réadaptation.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’objectif général de la recherche est d’identifier et de décrire les pratiques favorisant la participation sociale des personnes présentant une déficience intellectuelle, en vue d’un renforcement et d’une meilleure diffusion de ces pratiques. » (p. 6)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Le sondage est effectué auprès de personnes familières (n=28) avec la déficience intellectuelle et auprès de personnes non familières (n=22) [...] » (p. 7)

Instruments :
- L’« Évaluation du niveau de participation sociale (ENPS) » développé par Tremblay et Tellier (2004) »;
- Les entrevues téléphoniques sont menées à l’aide de l’Inventaire d’attitudes envers les personnes ayant une déficience intellectuelle (IAPDI), un questionnaire traduit et adapté par Holdrinet et al.(2004);
- l’« échelle « Mesure du stress psychologique » (MSP) élaborée par Lemyre, Tessier et Filion (1990) »;
- une « série de 21 entretiens semi-dirigés ». (p. 7)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« La présente recherche s’inscrit dans la suite d’une démarche qui a d’abord donné lieu à une étude menée en Matawinie (Lamothe, 2003). Cette première étude met en lumière un certain nombre de facteurs locaux ayant un impact sur la participation sociale des personnes présentant une déficience intellectuelle, ces facteurs étant répartis en forces motrices et forces freinantes. On y relève comme principales forces motrices : le rôle positif des intervenants spécialisés du Centre de réadaptation; le soutien apporté par les membres de l’entourage immédiat de la personne ayant une déficience intellectuelle; le sentiment d’appartenance à la communauté de la Matawinie; l’apport des bénévoles ainsi qu’une vision élargie des phénomènes sociaux de la part des responsables de certains organismes. Parmi les forces freinant la participation sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle, on mentionne : que les intervenants spécialisés du Centre de réadaptation disent moins connaître les usagers, ce qui limite selon eux la mise en place de services personnalisés; que certains acteurs du milieu du travail ont des réserves quant aux possibilités d’intégration à l’emploi des personnes ayant une déficience intellectuelle; que les ressources de répit sont insuffisantes, de même que les services de transport adapté; que si l’implication des membres de l’entourage immédiat est un puissant levier à la participation sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle, plusieurs sont sujets à l’épuisement. À la suite de cette première étude, le CR La Myriade décidait de mener une recherche sur le plan régional dans le but d’améliorer les pratiques favorisant la participation sociale des personnes présentant une déficience intellectuelle. Il s’agissait plus précisément : 1) de dégager un portrait du niveau de participation sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle, 2) de cerner le niveau de stress des proches de la personne ayant une déficience intellectuelle et 3) d’évaluer et de discuter des attitudes des gens qui côtoient ces personnes ainsi que des attitudes de ceux qui ne sont pas ou qui sont peu familiers avec la déficience intellectuelle. » (p. 5)