1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif premier de la thèse est [...] d’examiner comment le vécu familial influence la façon dont les personnes s’organisent en entreprise, ainsi que les implications de cette influence dans la gestion.» (p.iii)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«[...] [É]tude de cas de deux entreprises fondées et dirigées par les membres consanguins d’un réseau familial [...]» (p.139) : une entreprise du secteur agroalimentaire et une entreprise du secteur de la construction, toutes deux situées au Brésil.
Données documentaires diverses (rapports d’entreprise, publications des syndicats, recherches sur l’entreprise et sur l’industrie, etc)
Entretiens avec les gestionnaires, les employés, des membres de la famille ne faisant pas partie de l’entreprise, etc.
Observation des événements associés à l’entreprise : réunions, fêtes, rencontres informelles, etc.

Instruments :
Guides d’entretien directif et semi-directif
Grille d’observation

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Cette thèse porte sur la famille en tant que principe dynamique d’organisation en entreprise.» (p.iii) L’auteur propose d’abord une articulation théorique de la notion de culture familiale et organisationnelle. «Cette articulation théorique est adoptée dans l’étude de deux entreprises contrôlées et dirigées par les membres consanguins d’un réseau familial. L’analyse de l’expérience vécue par ces entreprises révèle quatre principes clés d’organisation fondés sur la culture familiale : la familiarité, l’appropriation, la bienveillance et la réciprocité. Toutefois, lors des périodes de crise ou de changement organisationnel, ces principes deviennent parfois des principes de désorganisation (l’étrangeté, le désengagement, la malveillance et l’abandon). Alors, l’expérience simultanée des sentiments opposés et contradictoires à l’égard de l’entreprise et du rapport au travail se traduit à la fois comme source d’ambivalence et enjeu de gestion. Dès lors, cette thèse permet : (a) de mieux saisir le caractère dynamique des principes d’organisation en entreprise; (b) de prendre conscience de l’ambivalence comme enjeu crucial de gestion et (c) de se sensibiliser aux défis relationnels inhérents à la pratique de la gestion.» (pp.iii-iv)