Dépression anténatale

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Dépression anténatales

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Référence bibliographique [3284]

Bowen, Angela et Muhajarine, Nazeem. 2006. «Dépression anténatale ». L’infirmière canadienne / Canadian Nurse, vol. 7, no 9, p. 22-26.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cet article a été écrit à l’intention des infirmières qui, si elles « comprennent la prévalence, les signes, les symptômes et les facteurs de risque de la dépression anténatale[,] peuvent jouer un rôle précieux en la reconnaissant et en prévenant ses séquelles chez les femmes enceintes et leurs proches. » (p. 23)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Environ 20 p. 100 des femmes enceintes sont touchées par une dépression anténatale (DA) qui non seulement a des effets nocifs sur elles et leur bébé, mais qui accroît aussi le risque de dépression du post-partum. Les infirmières qui en comprennent la prévalence, les signes, les symptômes et les facteurs de risque peuvent aider à reconnaître cette affection et à en éviter les séquelles. Les signes et les symptômes de la dépression durant la grossesse ne diffèrent pas de ceux de la dépression en d’autres périodes. Il se peut que la DA ne soit pas diagnostiquée parce qu’on concentre les efforts sur le mieux-être du foetus et de la femme enceinte et qu’on attribue les plaintes de celle-ci aux changements physiques et hormonaux de la grossesse. Les facteurs de risque comprennent les suivants : antécédents de dépression, absence de partenaire, difficultés conjugales, manque de soutien social, pauvreté, violence familiale, stress accru, toxicomanie, avortements antérieurs, grossesse non planifiée, ambivalence face à la grossesse, et anxiété au sujet du foetus. La plupart des traitements standard[s] [sic] contre la dépression peuvent être appliqués aux femmes enceintes, sauf certains antidépresseurs. Les thérapies de soutien (exercice, nutrition et sommeil suffisant, soutien de la famille et des amis) sont aussi indiquées. Le dépistage des femmes présentant des facteurs de risque connus est certes crucial, mais selon les auteurs, la prévalence globale élevée des symptômes dépressifs durant la grossesse indique aussi un besoin de dépistage universel. » (p. 23)