Vie et mort du couple en Nouvelle-France: Québec et Louisbourg au XVIIIe siècle
Vie et mort du couple en Nouvelle-France: Québec et Louisbourg au XVIIIe siècle
Vie et mort du couple en Nouvelle-France: Québec et Louisbourg au XVIIIe siècle
Vie et mort du couple en Nouvelle-France: Québec et Louisbourg au XVIIIe siècles
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Référence bibliographique [3277]
Brun, Josette. 2006. Vie et mort du couple en Nouvelle-France: Québec et Louisbourg au XVIIIe siècle. Montreal: McGill-Queen’s University Press.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Ce livre s’intéresse à l’histoire du ’genre’, c’est-à-dire aux rapports sociaux de sexe au sein de la famille et de la société dans les petites villes coloniales de Québec et de Louisbourg, capitales du Canada et de l’Île Royale, au dix-huitième siècle. Il révèle l’existence de rôles écrits en partie par l’État et l’Église et adaptés avec une certaine liberté par des femmes et des hommes aux prises avec les défis de la vie conjugale et du veuvage. [...] Il montre de quelle façon les différences perçues entre les sexes construisent les rapports sociaux et de pouvoir dans la société urbaine française de la vallée du Saint-Laurent et de l’île du Cap-Breton. » (p. 5)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Ce texte s’appuie « sur de la correspondance religieuse et administrative, des textes juridiques, des registres paroissiaux, des actes notariés et des recensements. » (p. 3)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« La Nouvelle-France offre-t-elle aux femmes un champ d’action élargi, comme le voudrait une certaine conception de l’histoire coloniale? Ce n’est pas ce que révèle l’analyse du partage des droits et des responsabilités entre époux, des secondes noces et des stratégies de survie économique des personnes veuves. ’Maître et seigneurs’ chez eux, selon le voeu de l’État, de l’Église et de la loi, les maris assument formellement l’essentiel des responsabilités professionnelles et patrimoniales du ménage. Lorsqu’ils meurent, leurs veuves doivent pour survivre apprendre à profiter de leur nouvelle capacité juridique, d’une certaine flexibilité des rôles féminins, de leur expérience professionnelle ou de leur douaire, qu’elles mettent en valeur seules ou avec l’aide de la parenté. Les veufs, souvent parents de jeunes orphelins et contraints par les normes de la masculinité, se remarient rapidement. Ils retiennent moins l’attention des autorités que les veuves, nombreuses, dont la figure tantôt attendrissante et tantôt suspecte se trouve parfois directement mêlée aux rapports de pouvoir entre la métropole et ses colonies nord-américaines. » (quatrième de couverture)