1. Objectifs

Intentions :
« En Guinée, le taux brut de scolarisation au primaire a amorcé sa croissance actuelle à partir des événements politiques de 1984. Depuis, il n’a cessé de croître. Il est passé de 29% en 1989 à 72% en 2003. En dépit de cette croissance soutenue du taux de scolarisation à la base, la capacité d’accueil des institutions d’enseignement postsecondaire reste très limitée. Ainsi, depuis quelques années, plusieurs d’élèves [sic] du secondaire n’accèdent pas à des études postsecondaires. La question préoccupante que se pose la majorité de parents d’élèves guinéens aujourd’hui est la suivante : comment offrir une formation postsecondaire à son enfant au terme de ses études secondaires? Cette thèse tente de répondre à cette question. D’abord, elle montre la pertinence de l’éducation pour un pays. Au regard, du caractère complexe de la problématique de l’accès, l’approche systémique appuyée par des théories sociologiques et la méthodologie des systèmes souples a été privilégiée. » (résumé)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« 22 cadres ont été impliqués dans la recherche soit 57,85% contre 12 élèves (31,57%). En plus, 3 parents d’élèves et 1 bailleur de fonds ont pu participer à la recherche. » (p. 131)

Instruments :
- Guide d’entretiens semi-directifs individuels et de groupes
- Guide de passation
- Formulaire de consentement
- Fiche démographique

Types de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« Les résultats de cette recherche montrent l’existence des barrières sociales et institutionnelles. Les principales barrières sociales, situées à trois niveaux du système éducatif, seraient la crise macroéconomique, la classe sociale, le lieu de résidence et des inégalités régionales en disponibilité de services d’éducation. Au plan institutionnel, outre des sources de barrières, des dysfonctionnements organisationnels au niveau des institutions d’enseignement postsecondaire et du système éducatif et la crise de ressources sont perçus comme des barrières fondamentales de l’accès. Les stratégies d’amélioration identifiées impliqueraient la prise en compte de préalables (politique et économique), la gestion efficiente des ressources, des stratégies organisationnelles pertinentes et la création d’institutions d’enseignement postsecondaire. La gestion efficiente des ressources serait constituée de deux pôles : gestion efficience et mobilisation de ressources financières. Les stratégies organisationnelles se situeraient au niveau de l’État guinéen, du système éducatif et des institutions d’enseignement postsecondaire. Au niveau du système éducatif, elles consisteraient à élaborer entre autres une ou des politiques éducatives systémiques, l’unification du système éducatif et l’organisation de débats publics sur les réformes. Le modèle et les principes d’action qui découlent de cette étude ne constituent que des bases de discussions et de réflexions entre les acteurs. » (résumé)