Référence bibliographique [3237]
Cormier, Natalie. 2006. «L’initiative communautaire 1,2,3 GO! pour tout-petits. Analyse d’impacts sur le partenariat perçu et activé par des intervenants». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
« L’initiative 1,2,3 GO!, implantée depuis 1995 dans six voisinages de la région de Montréal, a pour objectif ultime d’améliorer le bien-être des tout-petits qui vivent en situation de pauvreté. Elle repose sur des consortiums locaux d’individus préoccupés par le bien-être des jeunes enfants. Selon le modèle d’action de cette initiative, le développement d’un partenariat entre les ressources locales pour enfants serait préalable au bien-être des tout-petits. Dans cette optique, l’initiative 1,2,3 GO! vise à augmenter les liens de partenariat entre ces ressources. La présente thèse s’intéresse à cet objectif de changement. » (résumé)
Questions/Hypothèses :
« Nous prévoyons des différences entre les deux types de territoires au Temps 1 à l’avantage des territoires de CLSC où se trouve l’initiative 1,2,3 GO!. De plus, nous prévoyons une amélioration entre les Temps 1 et 2 uniquement sur les territoires où se trouve 1,2,3 GO! » (résumé)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
« Six territoires de CLSC accueillant l’initiative 1,2,3 GO! sont appariés à six territoires de CLSC de comparaison. Des intervenants, représentants de ressources pour tout-petits, participent à une enquête biennale (1998 : N=167; 2000 : N=165; 1998 et 2000 : n=80). » (résumé)
Instruments :
- L’Échelle montréalaise de Collaboration (EMC; Cormier et Bouchard, 1998);
- La Mesure des liens activés (MLA; Cormier et Bouchard, 1998b).
Types de traitement des données :
Analyse statistique
3. Résumé
« Selon notre interprétation, les consortiums 1,2,3 GO! auraient donc contribué, dans un premier temps, au développement d’un plus vaste partenariat intersectoriel entre les ressources locales pour tout-petits. Dans un deuxième temps, des conflits internes dans ces consortiums auraient contribué à une démobilisation des intervenants, et par le fait même, à l’affaiblissement des liens entre les ressources locales. Par ailleurs, nous ne pouvons attribuer à 1,2,3 GO! d’impacts particuliers sur l’affirmation d’une culture de collaboration dans l’ensemble des territoires de CLSC. Des facteurs d’ordre politique pourraient davantage être en cause dans ces derniers résultats. » (résumé)