Portrait des expériences et des opinions d’étudiants universitaires à l’égard de la punition corporelle
Portrait des expériences et des opinions d’étudiants universitaires à l’égard de la punition corporelle
Portrait des expériences et des opinions d’étudiants universitaires à l’égard de la punition corporelle
Portrait des expériences et des opinions d’étudiants universitaires à l’égard de la punition corporelles
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Référence bibliographique [3198]
Despatie, Caroline. 2006. «Portrait des expériences et des opinions d’étudiants universitaires à l’égard de la punition corporelle». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de criminologie.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « La présente recherche vise à dresser le portrait des expériences et des opinions [d’]étudiants universitaires francophones à l’égard du recours à la punition corporelle dans l’éducation des enfants et de leur intention d’y recourir à leur tour comme parent. » (p. i)
Questions/Hypothèses : « Hypothèse 1 : Les étudiants qui auront fait l’expérience de la punition corporelle dans leur enfance seront plus nombreux à manifester leur intention de recourir à cette méthode disciplinaire que ceux qui ne l’auront jamais expérimentée. Hypothèse 2 : Plus les étudiants auront été fréquemment l’objet de punitions corporelles dans leur enfance, plus ils auront tendance à manifester leur intention de recourir à cette méthode éducative. Hypothèse 3 : Les étudiants qui auront une opinion positive à l’égard du recours à la punition corporelle seront plus susceptibles de manifester leur intention d’utiliser à leur tour cette méthode disciplinaire que ceux qui auront une opinion négative de la punition corporelle. Hypothèse 4 : Les étudiants qui participent activement à un groupe religieux seront plus susceptibles d’envisager recourir à la punition corporelle que ceux qui ne participeront pas activement à un groupe religieux. » (pp. 48-49)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : « Un échantillon probabiliste de 2200 étudiants universitaires a répondu au questionnaire [...] qui a été distribué aléatoirement sur le campus de l’Université de Montréal. » (p. 51) « La banque de données utilisée est composée des réponses de 2143 étudiants universitaires interrogés. [...] 58 sujets ont été retranchés de la banque de données initiale en raison du nombre trop élevé de données manquantes pour des variables importantes de cette étude. » (p. 53)
Instruments : « Sondage [...] composé en tout de treize questions à choix multiples, dont trois s’adressent à tous les répondants. Les dix autres questions sont destinées seulement aux sujets qui affirment avoir déjà reçu au moins une punition corporelle. Une dizaine de questions supplémentaires visant à recueillir des données démographiques sur l’échantillon interrogé complètent le questionnaire. » (pp. 52-53)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
« Après avoir décrit les expériences de châtiments corporels vécues par les étudiants au cours de leur enfance ou adolescence et après avoir présenté le portrait de leurs opinions au sujet du recours à la punition corporelle, un modèle explicatif de l’intention de recourir à cette méthode disciplinaire est présenté. À cette fin précise, une analyse factorielle exploratoire a d’abord été opérée afin de cibler les variables les plus susceptibles de rendre compte des opinions à l’égard de la punition corporelle. Dans un second temps, les trois facteurs générés, soit l’opinion négative à l’égard de la punition corporelle, l’opinion positive à l’égard du recours à cette méthode disciplinaire et l’opinion ambivalente par rapport à l’utilisation de la punition corporelle, sont introduits dans le modèle comme trois variables indépendantes. Une quatrième variable indépendante relative à l’expérience personnelle de la punition corporelle, soit la fréquence des punitions corporelles reçues, est également introduite dans le modèle explicatif de l’intention de recourir à la punition corporelle comme parent. De façon générale, il ressort des analyses de régression logistique que la fréquence des punitions corporelles reçues, de même que l’opinion positive du recours à la punition corporelle s’avèrent reliées de façon positive et significative à l’intention de l’utiliser comme parent. Par ailleurs, l’opinion négative de la punition corporelle est significativement reliée à l’intention de ne pas y recourir, alors que l’opinion ambivalente ne s’avère pas statistiquement significative de l’intention de recourir à la punition corporelle. Enfin, l’ajout de trois variables contrôle, soit le pays d’origine, le sexe du répondant et sa participation active à un groupe religieux ne modifient pas les relations du modèle proposé ni ne contribuent substantiellement à un accroissement de la variance expliquée. » (p. i)