1. Objectifs

Intentions :
« Le principal objectif de ce texte est de mesurer la contribution de la famille, ainsi que celle du milieu scolaire quant au développement des aptitudes et des connaissances de l’enfant et ce, simultanément. » (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« La principale source de données provient de l’enquête longitudinale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ). » (p. 31)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« [L]es inputs familiaux, mesurés par les pratiques parentales, semblent avoir peu d’effets [sur les résultats scolaires en mathématiques], sauf pour ce qui est du degré de cohérence des parents et du niveau d’interactions entre ces derniers et leur enfant. [...] [L]a taille des classes et la quantité de devoirs que l’enseignant donne à ses élèves semblent être les facteurs d’environnement scolaire les plus influents. [...] [L]’âge de l’enfant, le fait qu’il habite dans la province de Québec, le revenu familial et l’éducation de sa mère a [sic] un effet positif sur son développement. [L]e fait qu’il nécessite une aide académique supplémentaire produit plutôt l’effet contraire. [...] [En somme,] les inputs familiaux ne semblent pas avoir une influence très significative sur la performance des jeunes en mathématiques. Il n’y a que le niveau d’hostilité des parents qui a un effet négatif sur la variable dépendante du modèle. Parallèlement, seulement qu’un des inputs scolaires a impact [sic] significatif et positif, soit le niveau d’implication des enseignants dans leur établissement scolaire. » (p. 67) L’auteur invite à la prudence dans l’interprétation de ces résultats, qui, selon lui, pourraient différer avec l’apport de données « de niveau familial » (p. 67).