1. Objectifs

Intentions :
« Cette thèse s’inscrit dans le corpus des études intéressées à l’expression des émotions de honte et de fierté dans un contexte de performance chez les jeunes enfants. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
« [...] [E]xaminer et analyser les comportements suggérant la présence de honte et de fierté chez des enfants d’âge préscolaire en réaction au succès ou à l’échec d’une tâche à l’aide d’une adaptation de la procédure expérimentale d’Alessandri et Lewis (1996). » (p. 30)
« [...] [E]xaminer l’impact du degré de difficulté de la tâche sur les commentaires évaluatifs et le soutien des parents pendant l’exécution de la tâche, de même que l’impact conjoint du degré de difficulté et du résultat à la tâche, mais cette fois-ci sur les commentaires évaluatifs et le soutien des parents une fois la tâche complétée. » (p. 31)
« [...] [E]xaminer les relations entre les comportements suggérant de la honte et de la fierté des enfants et les commentaires évaluatifs et le soutien des parents pendant et après l’exécution d’une tâche ainsi que pour ces deux temps de mesure combinés. » (p. 31)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
29 enfants (14 filles et 15 garçons) âgés de 4 ans et demi à 5 ans et demi et un de leurs parents (23 mères et 6 pères)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« L’étude d’Alessandri et Lewis (1996) constitue un point de référence dans ce domaine. Il ressort de cette étude que l’échec d’une tâche suscite plus de réactions de honte chez les enfants que sa réussite et qu’à l’inverse, la réussite d’une tâche provoque plus de réactions de fierté que son échec. De plus, les réactions de honte sont plus fréquentes en cas d’échec d’une tâche facile et celles de fierté plus fréquentes en cas de réussite d’une tâche difficile. Les filles manifestent plus de réactions de honte que les garçons, alors que les garçons manifestent plus de réactions de fierté que les filles.
Alessandri et Lewis (1996) ont également mis en lumière certaines relations entre les réactions de honte et de fierté chez les jeunes enfants et l’énoncé de commentaires évaluatifs par leurs parents. Ainsi, ils ont observé un lien positif entre les réactions de honte et les commentaires négatifs ainsi qu’un lien négatif entre ces mêmes réactions et les commentaires positifs. Dans le cas des réactions de fierté, une relation négative avec les commentaires négatifs a été observée, alors que leur relation avec les commentaires positifs demeure incertaine.
Selon notre analyse, l’étude d’Alessandri et Lewis (1996) comporte certaines faiblesses méthodologiques qui limitent la validité des conclusions rapportées. » (résumé)