Etiological Factors Related to Gambling Problems: The Impact of Childhood Maltreatment and Subsequent Psychological Stressors

Etiological Factors Related to Gambling Problems: The Impact of Childhood Maltreatment and Subsequent Psychological Stressors

Etiological Factors Related to Gambling Problems: The Impact of Childhood Maltreatment and Subsequent Psychological Stressors

Etiological Factors Related to Gambling Problems: The Impact of Childhood Maltreatment and Subsequent Psychological Stressorss

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Référence bibliographique [3151]

Felsher, Jennifer R. 2006. «Etiological Factors Related to Gambling Problems: The Impact of Childhood Maltreatment and Subsequent Psychological Stressors». Thèse de doctorat, Montréal, Université McGill, Département de psychopédagogie et psychologie du counseling.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le but de cette étude était de déterminer si les mauvais traitements subis durant l’enfance sont un facteur de risque significatif dans le développement de problèmes de jeu. De plus, le but était de vérifier les effets cumulatifs des facteurs de risque en évaluant un plus grand éventail de difficultés, au moyen d’une perspective développementale de la psychopathologie. » (résumé)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Cette étude comprenait 1324 jeunes adultes (42,8 % hommes; 57,2 % femmes, étudiants du CEGEP, âgés de 17 à 22 ans. » (résumé)

Instruments :
- DSM-IV Criteria for Pathological Gambling (Stinchfield & Winters, 1998; 2003);
- DSM-IV diagnostic criteria (APA, 2000);
- Gambling Activities Questionnaire (GAQ; Gupta & Derevensky, 1996);
- The Adolescent Diagnostic Interview-Light (ADI-L; Winters & Henly, 1993; Winters, Stinchfield, Fulkerson, & Henly, 1993);
- Childhood Trauma Questionnaire (CTQ; Berstein & Fink, 1998);
- Perceived Stress Scale (PSS; Cohen, Kamarck, & Mermelstein, 1983);
- Brief Symptom Inventory (BSI; Derogatis, 1993);
- The Personal Style Inventory (PSI; Sheridan, 2003; Sheridan & Radmacher, 1998);
- Questionnaire démographique.

Types de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Environ 36,5 % des participants ont rencontré les critères diagnostiques d’un trouble lié à une substance, 4,0 % ont rapporté des problèmes de jeu et de dépendances à une substance, et 2,1 % étaient des joueurs à risque. Les joueurs à risque et les individus ayant des problèmes de dépendance ont rapporté les plus hauts niveaux de mauvais traitements subis lors de leur enfance, de symptomatologie psychologique, de stress, ainsi que les plus bas niveaux de résilience, en comparaison avec les participants ne présentant aucun problème notable. Le genre (être un homme), un haut niveau de stress et un mauvais traitement durant l’enfance ont prédit avec succès l’appartenance au groupe de joueurs à risque (76,5 %). L’importance des mauvais traitements subis durant l’enfance en tant que facteur de risque conjointement avec d’autres variables, soutenait l’hypothèse concernant les effets cumulatifs des difficultés et était capable de prédire les résultats à 82 %. Aucun facteur de risque en soi, ne différenciait entre les joueurs à risque et ceux ayant un problème de dépendance. Les résultats de cette étude soulignent les relations substantielles entre l’abus subi durant l’enfance et d’autres circonstances négatives qui augmentent le risque d’appartenance au groupe de joueurs à risque et au groupe ayant des problèmes de dépendance. Cette étude souligne l’importance d’évaluer, de façon routinière, les traumatismes vécus durant l’enfance chez les individus voulant être traités pour leurs problèmes de jeu et de dépendance, en plus d’accroître notre compréhension de la problématique entourant les jeux de hasard et d’argent. » (pp. iii-iv)