1. Objectifs

Intentions :
« L’objectif général de la présente recherche est de démontrer s’il existe un lien entre le niveau de fonctionnement social d’une personne présentant un TPA et le fonctionnement de sa famille d’origine. Les objectifs spécifiques de cette étude sont : 1) préciser le niveau de fonctionnement social des personnes souffrant de trouble panique avec agoraphobie (TPA) 2) établir le niveau de fonctionnement familial des personnes souffrant de trouble panique avec agoraphobie (TPA) 3) cibler des caractéristiques communes en ce qui a trait au fonctionnement familial et au fonctionnement social des personnes souffrant de trouble panique avec agoraphobie (TPA). » (pp. 13-14)

Questions/Hypothèses :
« [N]ous posons comme hypothèses que : 1) Le fonctionnement social des personnes présentant un trouble panique avec agoraphobie (TPA) est altéré ou inadéquat. 2) Le fonctionnement familial des personnes présentant un trouble panique avec agoraphobie (TPA) est inadéquat pour une ou plusieurs des dimensions à l’étude. 3) Le niveau de fonctionnement social des personnes présentant un trouble panique avec agoraphobie (TPA) est lié au type de fonctionnement familial. » (p. 66)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« La population à l’étude est constituée de [31] sujets présentant un trouble panique avec agoraphobie (TPA) diagnostiqué selon les critères du DSM-IV. » (p. 67)

Instruments :
« Pour les besoins de cette recherche, nous avons construit nous-même le questionnaire socio-démographique. » De plus, les questionnaires suivants ont été administrés :
- Le « Social Adjustment Scale by Patient Self- Report (SAS-SR) » (M. Weissman, 1975);
- le « McMaster Family Assesment Device (F.A.D.) ». (pp. 68-70)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« La présente recherche porte sur le fonctionnement social et le fonctionnement familial de personnes présentant un trouble panique avec agoraphobie (TPA). Elle a pour but de décrire le fonctionnement social ainsi que le fonctionnement familial des personnes et de vérifier l’existence d’un lien entre les deux types de fonctionnement. Pour ce faire, nous avons privilégié une approche quantitative, cette recherche est de nature descriptive et corrélationnelle. Trente et une personnes ont complété trois questionnaires autoadministrés. Les résultats qui ne peuvent être considérés comme étant significatifs compte tenu de la faible taille de notre échantillon indiquent que ce trouble touche majoritairement la population féminine, avec une tendance à se prolonger dans le temps. Les hypothèses avancées ont toutes été infirmées par les résultats qui démontrent que les participants présentent un bon niveau de fonctionnement social et que le fonctionnement familial varie de moyen à bon. De plus, il n’y a aucune corrélation entre les sous-échelles des instruments de mesure sur le fonctionnement social et le fonctionnement familial. » (p. ii)