L’affectivité et la sexualité féminines dans les romans de la terre de la première moitié du XX e siècle au Québec
L’affectivité et la sexualité féminines dans les romans de la terre de la première moitié du XX e siècle au Québec
L’affectivité et la sexualité féminines dans les romans de la terre de la première moitié du XX e siècle au Québec
L’affectivité et la sexualité féminines dans les romans de la terre de la première moitié du XX e siècle au Québecs
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Référence bibliographique [3144]
Fournier, Isabelle. 2006. «L’affectivité et la sexualité féminines dans les romans de la terre de la première moitié du XX e siècle au Québec». Mémoire de maîtrise, Québec, Universite Laval, Faculté des lettres.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Le présent mémoire propose une relecture des romans de la terre de la première moitié de XXe siècle au Québec. Il s’agit d’interroger la forte inscription du mythe de la Mère dans les sociétés du roman et de référence pour mieux saisir de quelle(s) manière(s) s’opère la dénégation de l’affectivité et de la sexualité féminines. » (p. iii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Six romans de la terre de la première moitié du XXe siècle : 1) Maria Chapdelaine (1916) de Louis Hémon; 2) La Scouine (1918) d’Albert Laberge; 3) Menaud, maître-draveur (1937) de Félix-Antoine Savard; 4) Trente arpents (1938) de Ringuet; 5) Le Survenant (1945) de Germaine Guèvremont; 6) Marie-Didace (1947), également de Germaine Guèvremont.
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Au premier chapitre, nous aborderons les questions de la dénégation de l’affectivité et de la sexualité féminines que provoque, dans les sociétés du roman et de référence, la forte inscription du mythe de la Mère. Le deuxième chapitre sera consacré à la figure de la femme célibataire afin de déterminer comment elle entraîne la remise en question de l’idéologie dominante. Finalement, au chapitre III, nous établirons dans quelle mesure l’amitié se présente comme le lieu de nouveaux rapports affectifs et comment elle permet de repenser la socialisation de la femme. Bref, nous soutiendrons que l’idéalisation du rôle de celle-ci dans la procréation entraîne une perte d’individualité, c’est-à-dire que le personnage féminin est essentiellement réduit à un type qui le confine aux fonctions d’épouse et de mère. Nous verrons, par ailleurs, en quoi certaines œuvres résistent au modèle dominant. Nous étudierons ainsi les nombreux enjeux liés au célibat, à ce mode de vie et, plus encore, à ce choix et, finalement, l’amitié qui apparaît, dans les relations mixtes, comme une valeur essentielle. » (p. 7)