Cariogénicité et habitudes d’apaisement utilisées par les mères lors du coucher de leur enfant

Cariogénicité et habitudes d’apaisement utilisées par les mères lors du coucher de leur enfant

Cariogénicité et habitudes d’apaisement utilisées par les mères lors du coucher de leur enfant

Cariogénicité et habitudes d’apaisement utilisées par les mères lors du coucher de leur enfants

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Référence bibliographique [3132]

Galarneau, Chantal, Brodeur, Jean-Marc et Gauvin, Lise. 2006. «Cariogénicité et habitudes d’apaisement utilisées par les mères lors du coucher de leur enfant ». Journal dentaire du Québec, no Supplément avril 2006, p. 17-19.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Dans un premier temps, [cet article] dresse un portrait global des différentes habitudes d’apaisement auxquelles les mères ont recours au moment de coucher leur enfant pour la nuit pour ensuite focaliser sur les pratiques cariogènes.
Dans un deuxième temps, cet article tente de voir dans quelle mesure les habitudes d’apaisement cariogènes constituent un problème de santé publique. » (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« [U]ne étude réalisée en 2002 sur le territoire de la Montérégie (vaste territoire au sud et à l’ouest de l’île de Montréal assez représentatif de la province du Québec) auprès de 776 mères ayant un enfant de 15 à 18 mois. » (p. 17)

Instruments :
Un questionnaire auto-administré

Types de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Il faut préciser qu’à l’intérieur de leur routine d’apaisement pour le coucher de la nuit, les mères peuvent utiliser plusieurs types de moyens dont le pouvoir cariogène varie. Ainsi à la figure 3, nous avons procédé à une catégorisation des mères selon le risque de carie dentaire des habitudes employées. Les aliments sucrés reconnus hautement cariogènes se retrouvent dans la routine d’apaisement de 16 % des mères interrogées. Vingt-cinq pour cent n’ont pas recours aux aliments sucrés mais font un usage quotidien du biberon de lait dans leur rituel d’apaisement. Or, un total de 41 % des mères ont dans leur routine du coucher des pratiques cariogènes. La pauvreté, quant à elle, tend à multiplier la consommation d’aliments sucrés. En effet, environ une mère sur trois vivant dans un contexte de vulnérabilité socioéconomique utilise des pratiques hautement cariogènes pour endormir son enfant contrairement à environ une mère sur six chez les plus nanties. Le pourcentage d’utilisatrices de pratiques d’apaisement cariogènes passe donc à près de 60 % pour les mères issues de milieux défavorisés. Ces statistiques suggèrent qu’il existe en effet un problème de santé publique important relativement aux habitudes d’apaisement cariogènes compte tenu qu’elles contiennent un sucre dommageable pour les dents de l’enfant, qu’elles sont suffisamment répandues dans la population et qu’elles sont beaucoup utilisées par les mères de milieux démunis. » (p. 18)