La récurrence du signalement en protection de la jeunesse

La récurrence du signalement en protection de la jeunesse

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La récurrence du signalement en protection de la jeunesses

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Référence bibliographique [3092]

Hélie, Sonia. 2006. «La récurrence du signalement en protection de la jeunesse ». Défi jeunesse, vol. 12, no 2, p. 16-22.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le défi à relever lors de cette étude était d’« [...] isoler l’effet de la prise en charge de l’effet de surveillance. » (p. 17)

Questions/Hypothèses :
- « Quelle est l’ampleur du risque de récurrence du signalement au CJM-IU?
- Comment évolue le risque de récurrence dans les années qui suivent le signalement initial?
- Y a-t-il des périodes plus critiques ? Si oui, où sont-elles?
- Quels sont les meilleurs déterminants de la récurrence?
- Est-ce que la prise en charge a toujours un effet sur la récurrence lorsqu’on contrôle pour l’effet de surveillance? » (p. 17)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« [L]es enfants de la cohorte étudiée proviennent de la banque de données de l’Étude d’incidence québécoise sur les signalements (ÉIQ). [...] Parmi tous les enfants signalés et documentés via l’ÉIQ, nous avons sélectionné ceux qui répondent aux critères suivants:
- Signalement retenu pour évaluation au CJM-IU,
- pour abus ou négligence (excluant les troubles de comportement),
- sans antécédent de signalement. » (p. 18)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les résultats nous permettent de questionner l’utilisation de la récurrence comme indicateur de performance des services de protection, ce qui se fait déjà aux États-Unis. Même si cet usage est moins répandu chez nous, il apparaît impératif de poursuivre les travaux afin de mieux cerner le sens réel de cet indicateur et bien saisir les enjeux liés à son utilisation à titre de standard de performance. Selon la présente étude, la récurrence ne représente pas nécessairement l’inefficacité des services de protection. À court terme, la récurrence semble plutôt refléter la vigilance active des services de protection, une vigilance qui peut même s’avérer salutaire à certains enfants. Alors qu’à long terme, la récurrence semble être la réaction des familles les plus vulnérables à cette vigilance qui s’estompe avec le temps. Cela questionne tout particulièrement la coordination et l’arrimage des services de protection avec l’ensemble des services sociaux dans un engagement réel et commun pour la protection de nos enfants. » (p. 22)