Algonquins de Trois-Rivières : l’oral au secours de l’écrit, 1600-2005

Algonquins de Trois-Rivières : l’oral au secours de l’écrit, 1600-2005

Algonquins de Trois-Rivières : l’oral au secours de l’écrit, 1600-2005

Algonquins de Trois-Rivières : l’oral au secours de l’écrit, 1600-2005s

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Référence bibliographique [3089]

Hubert, Claude et Savard, Rémi. 2006. Algonquins de Trois-Rivières : l’oral au secours de l’écrit, 1600-2005. Montréal: Recherches amérindiennes au Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cet ouvrage raconte comment, après quelque vingt-cinq ans de recherche, nous sommes parvenus à relier un groupe de familles apparentées vivant actuellement dans la région de Trois-Rivières, à des familles algonquines
dont la présence dans cette région au début du XVIIe siècle est attestée par les historiens. » (p. 11)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Documents de toutes sortes : « [...] archives, affidavits, correspondance, jugements de cour, extraits d’ouvrages, cartes, photos de famille » (p. 11), recensés dans le cadre d’une recherche historiographique sur les Algonquins de Trois-Rivières.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Le premier chapitre rapportera en détail dans quel contexte, il y a une vingtaine d’années, Florian Hubert, père de Claude Hubert, eut recours à ses enfants, aujourd’hui dans la quarantaine, pour l’aider dans ses démarches en vue d’obtenir la reconnaissance officielle de l’identité autochtone de leur famille. [...] Le second chapitre est un rappel de ce que l’historiographie rapporte sur les premiers contacts à Trois-Rivières entre, d’une part, les Algonquins [...] et, d’autre part, divers commerçants, missionnaires, explorateurs et agents de la Couronne française ayant circulé dans cette région depuis la fin du XVIe siècle jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Le troisième chapitre contient l’argumentation généalogique proprement dite, que nous avons tenté de rendre la plus claire possible. Malgré quelques liens obscurs qu’il nous a été impossible de clarifier, nous avons le sentiment d’avoir commencé à jeter des ponts significatifs entre une vaste communauté de plusieurs centaines d’individus étroitement apparentés et le groupe connu des historiens sous le nom d’Algonquins de Trois-Rivières. [...] Le quatrième chapitre sera consacré à la Petite Mission de la rivière du Loup, lieu-dit d’une grande importance pour cette communauté contemporaine. [...] Le cinquième chapitre est un rapide survol de la tourmente qui, dès le début du XXe siècle, a frappé de front les descendants des Algonquins de Trois-Rivières. Ceux-ci, en effet, ont été bousculés par le développement industriel qui fut rapide dans cette région, berceau des grandes papetières qui sévissent encore aujourd’hui sur les territoires algonquins du Nord-Ouest québécois comme sur ceux des Innus de la Côte-Nord. Le dernier chapitre tentera de préciser le sort particulier de cette communauté algonquine sous l’angle de l’évolution de la politique canadienne en matière indienne de 1850 à 1950. On y apprendra ainsi que, jusqu’à la toute fin du XIXe siècle, les autorités gouvernementales ont toujours eu le projet de mettre ces gens en réserve, ce qui confirme le bien-fondé des prétentions de leurs descendants actuels. » (pp. 11-12)