L’approche féministe postmoderne et l’intervention sociale avec les familles
L’approche féministe postmoderne et l’intervention sociale avec les familles
L’approche féministe postmoderne et l’intervention sociale avec les familles
L’approche féministe postmoderne et l’intervention sociale avec les familless
|
Référence bibliographique [3082]
Jacques, Geneviève. 2006. «L’approche féministe postmoderne et l’intervention sociale avec les familles». Essai de maîtrise, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, Département de service social.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Dans cet essai de maîtrise, l’auteure vise à [...] le contexte et la dynamique du mouvement féministe et du féminisme postmoderne » (p. 7) et à montrer comment l’approche féministe et le féminisme postmoderne peuvent répondre aux enjeux soulevés par les configurations familiales contemporaines : monoparentalité, homoparentalité, recomposition familiale, etc. Elle vise enfin à explorer comment l’approche féministe peut s’appliquer à l’intervention auprès des familles.
2. Méthode
Type de traitement des données : Essai
3. Résumé
« Le féminisme postmoderne questionne largement la notion de genre, le dualisme et les catégorisations binaires (bon/méchant, vrai/faux, etc.). Ces concepts réduisent et annihilent les nuances, les zones grises qui permettent justement de reconnaître toute la complexité des rapports homme/femme et plus largement entre humains. Dans cette perspective constructiviste, dans laquelle s’insère le féminisme postmoderne, nous pouvons également définir et ouvrir sur de nouvelles approches d’interventions qui tiennent compte des différents possibles et des vérités qui sont multiples, tout comme les familles que chaque intervenant peut rencontrer. Il s’agira de reconnaître la singularité de chacune des familles et de travailler avec elles en les encourageant à miser sur leurs compétences comme le propose Ausloos, ou comme White et Epson à rechercher avec elles leurs moments d’exceptions qui peuvent faire la différence, ou encore comme l’avait suggéré Moreau, identifier avec elles, les intrications des différents systèmes (sociaux, économiques, politiques) qui opposent des obstacles. Toutes ces lectures permettent de rétablir les familles dans leur capacité de s’engager, transformer leur vie. Dans cette conception, la position de l’intervenant se modifie, il n’est plus l’expert, mais devient activateur, accompagnateur qui met son savoir-faire au service des familles afin de travailler avec elles et pour elles. » (p. 3)