The Rise of Cohabitation in Quebec: Power of Religion and Power over Religion

The Rise of Cohabitation in Quebec: Power of Religion and Power over Religion

The Rise of Cohabitation in Quebec: Power of Religion and Power over Religion

The Rise of Cohabitation in Quebec: Power of Religion and Power over Religions

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Référence bibliographique [3045]

Laplante, Benoît. 2006. «The Rise of Cohabitation in Quebec: Power of Religion and Power over Religion ». Cahiers canadiens de sociologie / The Canadian Journal of Sociology, vol. 31, no 1, p. 1-24.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Par la rédaction de cet article, l’auteur vise à démontrer que l’augmentation de la proportion de ménages vivant en cohabitation au Québec s’expliquait par le refus de l’Église catholique d’assouplir ses vues traditionnelles sur le mariage et la vie sexuelle des conjoints, ce qui aurait contribué à l’abandon des normes religieuses par plusieurs Québécois.

Questions/Hypothèses :
« [W]e argue that the Church authorities’ refusal either to change their doctrine on marriage and sexuality, or to allow the laity to play a decisional role in the definition of doctrine and the orientation of pastoral activities, gave Quebec Roman Catholics a strong motive for abandoning the Christian tradition as the provider of moral guidelines for sex and family matters; at the same time, the withdrawal of local Roman Catholic authorities from the set of institutions that encircled people’s lives « from cradle to grave » made it possible for Quebecers to actually abandon it. » (p. 3)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Divers ouvrages et recherches (voir références, p. 22)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« L’auteur développe l’hypothèse selon laquelle la montée de la cohabitation au Québec peut s’expliquer par le fait que la plus grande partie de sa population francophone est de tradition catholique et que l’Église de la fin des années 1960, en refusant de changer sa doctrine sur le mariage et la sexualité et en refusant également aux laïcs tout pouvoir sur la doctrine morale, a donné, aux catholiques du Québec, de bonnes raisons d’abandonner les normes chrétiennes traditionnelles en cette matière. Le fait que l’Église, à la même époque, se soit retirée des institutions qui encadraient la plus grande partie de la vie des Québécois a donné à ceux-ci l’occasion de le faire sans subir de conséquences fâcheuses. L’auteur profite de l’étude de ce cas pour soutenir que l’étude du rythme auquel chaque société progresse sur la voie de la deuxième transition démographique ne peut être faite sans tenir compte des institutions et des lois de chacune. » (p. 1)