Qui donc parlait de '' contradiction secondaire '' déjà? Femmes, programmes d’accès à l’égalité et syndicats
Qui donc parlait de '' contradiction secondaire '' déjà? Femmes, programmes d’accès à l’égalité et syndicats
Qui donc parlait de '' contradiction secondaire '' déjà? Femmes, programmes d’accès à l’égalité et syndicats
Qui donc parlait de '' contradiction secondaire '' déjà? Femmes, programmes d’accès à l’égalité et syndicatss
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Référence bibliographique [3020]
Legault, Marie-Josée. 2006. «Qui donc parlait de '' contradiction secondaire '' déjà? Femmes, programmes d’accès à l’égalité et syndicats ». Recherches Féministes, vol. 19, no 1, p. 97-128.
Intentions : Dans son article, l’auteur s’intéresse à l’accès à l’égalité en emploi et plus particulièrement au programme d’équité.
2. Méthode
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« Un bref rappel historique me permettra d’abord de resituer l’émergence de ces programmes d’équité (PAE et PEE) dans son contexte. Plutôt que d’en faire l’histoire dans leur ensemble (voir à ce sujet Lamarche (1990) et Legault (1991)), je focalise d’entrée de jeu sur la pièce la plus controversée de l’approche nordaméricaine, soit les mesures de redressement. Je ne vise qu’à rappeler pourquoi la promulgation de ce dispositif juridique a créé un grand remous. Un exposé partiel des retombées des régimes canadien et québécois met ensuite l’accent sur le quasi échec des programmes d’équité dans les emplois de cols bleus, soit en milieu industriel. Puis je réagis à quelques pistes d’explication mentionnées dans les milieux de pratique et d’action ainsi que par quelques chercheuses et chercheurs, peu nombreux, il faut l’avouer : je renvoie pour ce faire aux conclusions de mes propres travaux empiriques. Enfin, j’envisage une nouvelle piste de réflexion, soit celle du choc entre deux conceptions de l’égalité : celle qui a été retenue par le législateur et celle qui règne dans le milieu syndical. On ne doit pas sous-estimer l’ampleur de la proposition du législateur, car elle comporte rien de moins qu’une norme d’égalité et un programme pour l’atteindre. » (p. 98)