1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif général est d’examiner si la contribution de la sensibilité maternelle varie selon deux types de risques à la naissance : la prématurité, soit un temps de gestation réduit, et le cumul de risques périnataux tel qu’indexé par le poids de l’enfant corrigé pour le temps de gestation, qui fournit une indication de la croissance intra-utérine, son APGAR à 1 minute, qui indique l’adaptation du bébé aux rigueurs de l’accouchement, et le nombre de jours passés à l’hôpital après l’accouchement, qui donne une idée de l’état général de santé du bébé dans les jours qui ont suivi la naissance.» (p. 26)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«La présente étude porte plus spécifiquement sur un sous-échantillon de l’ÉJNQ [Étude des jumeaux nouveaux-nés du Québec] [...].» (p. 28) «De cet échantillon de 400 dyades pour lesquelles la mesure de sensibilité est disponible, 344 enfants ont été sélectionnés, provenant de 176 familles, selon la présence d’au moins une mesure de langage entre 18 et 60 mois.» (p. 29)

Instruments :
- Questionnaire
- Grille d’observation

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Une série d’analyse de régressions hiérarchiques révèle des associations positives entre la sensibilité maternelle et le développement du langage pendant toute la période préscolaire. Un examen longitudinal a permis de constater que les effets de la sensibilité sur le développement du langage perdurent au cours de la période préscolaire. Les résultats démontrent que cette relation dépend du niveau général de risque que présente l’enfant à la naissance. Les enfants les plus à risque semblent profiter le plus d’un niveau plus élevé de sensibilité en bas âge. Finalement, les analyses montrent que cette contribution ne semble pas varier en fonction du temps de gestation de l’enfant et du risque lorsque ces variables sont considérées comme des variables continues. Les résultats indiquent plutôt que les variables doivent être considérées de manières dichotomiques pour que l’interaction soit significative.» (p. 2)