1. Objectifs

Intentions :
« [Ce] texte se propose d’analyser l’accession à la propriété et l’accessibilité financière au logement des ménages canadiens et immigrants dans la région métropolitaine de Montréal. » (p. iii)

Questions/Hypothèses :
« [Q]uels sont les effets individuels — mesurés au niveau des ménages — qui orientent les conditions de logement des immigrants? Quelle part attribuer aux facteurs culturels et migratoires dans l’accession à la propriété? Quel rôle joue le statut socio-économique des immigrants dans l’accession à la propriété et l’accessibilité financière au logement? Quels éléments du contexte pèsent le plus sur les conditions de logement des ménages? Est-ce qu’il s’agit des caractéristiques physiques du cadre bâti, de la composition sociale des espaces résidentiels, ou encore, d’effets de localisation? » (p. 3)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Les données de l’étude proviennent de trois sources différentes :
- une compilation spéciale de Statistique Canada en ce qui concerne les données relatives aux ménages canadiens et immigrants;
- les tableaux synthèses produits par la Ville de Montréal en ce qui concerne les arrondissements de la Ville de Montréal;
- et les tableaux à grande diffusion des recensements de 2001 en ce qui concerne les arrondissements de Longueuil, la municipalité de Laval et les couronnes nord et sud de la région métropolitaine. » (p. 31)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Les ménages canadiens sont aujourd’hui globalement mieux logés qu’il y a cinquante ans. Cette amélioration a surtout été significative au niveau de la qualité de l’habitat, alors que la question du logement continue à se poser en termes d’accessibilité. Dans ce contexte, tous les ménages n’éprouvent pas les mêmes difficultés à se loger à un coût acceptable, et les ménages locataires et immigrants sont globalement plus défavorisés que la moyenne. [...] Après avoir rappelé les principales approches théoriques sur le sujet, le texte présente les résultats de deux analyses empiriques : une classification ascendante hiérarchique sur les caractéristiques physiques du logement, d’une part, et une modélisation multiniveaux sur l’accession à la propriété et l’accessibilité financière au logement, d’autre part. La première analyse permet de dégager les grandes structures de la géographie montréalaise du logement et d’identifier si les ménages immigrants se retrouvent concentrés dans des espaces spécifiques de la ville. La seconde analyse est menée en vue d’estimer le taux de propriété et le taux d’effort en distinguant les facteurs individuels des facteurs contextuels. » (p. iii)