Le risque socioéconomique et le développement cognitif de l’enfant : contribution de l’environnement familial, de la sensibilité maternelle et des facteurs biologiques

Le risque socioéconomique et le développement cognitif de l’enfant : contribution de l’environnement familial, de la sensibilité maternelle et des facteurs biologiques

Le risque socioéconomique et le développement cognitif de l’enfant : contribution de l’environnement familial, de la sensibilité maternelle et des facteurs biologiques

Le risque socioéconomique et le développement cognitif de l’enfant : contribution de l’environnement familial, de la sensibilité maternelle et des facteurs biologiquess

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Référence bibliographique [30]

Boulanger, Stéphanie. 2012. «Le risque socioéconomique et le développement cognitif de l’enfant : contribution de l’environnement familial, de la sensibilité maternelle et des facteurs biologiques». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, École de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude a pour but de documenter le lien entre les interactions parent-enfant, l’environnement familial et les facteurs biologiques en contexte de risque socioéconomique et le développement cognitif de l’enfant à 7 mois.» (p. 17)

Questions/Hypothèses :
«L’hypothèse principale était que l’environnement familial, la sensibilité maternelle et les facteurs biologiques agiraient comme médiateurs dans la relation entre le risque socioéconomique et le développement cognitif de l’enfant.» (p. 30)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
77 dyades mère-enfant issues «[...] du programme de recherche ’Générations’ dirigé par Tarabulsy, Boivin et Larose (2007).» (p. 19)

Instruments :
- Questionnaires
- Grille d’observation

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


L’auteure conclut que «[d]ans l’ensemble, les résultats obtenus infirment l’objectif principal. Cela suggère donc que, pour la présente étude, la sensibilité maternelle, l’environnement familial et les facteurs biologiques n’agissent pas en tant que médiateurs dans l’association entre le risque socioéconomique et le développement cognitif des nourrissons. Bien que les résultats ne soient pas concluants, le présent mémoire doctoral permet tout de même d’orienter les recherches ultérieures. En effet, plusieurs tendances entre les variables ont été observées ainsi que quelques corrélations significatives entre les données. De plus, même si le seuil statistique acceptable n’a pas été atteint, les liens entre les données vont, bien souvent, dans la direction escomptée. Comme mentionné précédemment, il est possible de croire qu’une exposition prolongée au risque socioéconomique soit nécessaire, afin de remarquer les effets sur le développement cognitif de l’enfant. Il est également possible que les différences dues au risque socioéconomique au début de la vie de l’enfant ne ressortent pas encore à l’âge de 7 mois. Ainsi, ces éventualités laissent entrevoir l’importance de l’intervention auprès des familles à risque. En effet, il est souhaitable d’intervenir tôt, avant que les possibles effets indésirables ne fassent leur apparition.» (p. 38)