Pluriparentalité et pluriparenté : regard anthropologique sur le droit de l’adoption et de la procréation assistée

Pluriparentalité et pluriparenté : regard anthropologique sur le droit de l’adoption et de la procréation assistée

Pluriparentalité et pluriparenté : regard anthropologique sur le droit de l’adoption et de la procréation assistée

Pluriparentalité et pluriparenté : regard anthropologique sur le droit de l’adoption et de la procréation assistées

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Référence bibliographique [294]

Collard, Chantal. 2011. «Pluriparentalité et pluriparenté : regard anthropologique sur le droit de l’adoption et de la procréation assistée ». Enfances, Familles, Générations, no 14, p. 9-25.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article s’attache à dégager ce que ces textes [un avant-projet de loi déposée par Kathleen Weil et un rapport déposé pas la Commission de la science de l’éthique et de la tecnologie] disent de la pluriparentalité et de la pluriparenté et des nouveaux rapports qu’ils permettent d’entrevoir entre le droit, l’individu et la famille.» (p. 9)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Selon l’auteure, «[…] le modèle de famille nucléaire traditionnelle n’est plus le seul socialement accepté même s’il reste encore dominant, et les modèles de famille se sont grandement diversifiés; les modèles de filiation aussi. La fiction biologique dans les cas d’adoption ou de PA [procréation assistée] semble perdre son sens, voire même devenir immorale en ce qui concerne le bien-être de l’enfant. Dans les propositions soumises, la pluriparentalité et la pluriparenté sous diverses formes et faisant appel à divers fondements de la parenté (le sang, le nom, le quotidien) sont, comme on l’a vu, acceptées, ce qui constitue un grand pas pour les familles recomposées et les familles adoptives. Cependant, une sérieuse réflexion sera nécessaire dans le cadre de la PA pour trouver, dans le paradigme de la nature comme fondement de la parenté, la place de chacun, même si on note des avancées concernant les propositions qui sont faites dans la continuité du droit québécois. On bute ici en particulier sur la possibilité qu’il y ait plus que deux mères dans le cas de la gestation pour autrui, ce qui paraît inimaginable, car ni le modèle de filiation biologique ni le modèle de filiation adoptive ne peuvent dans ce cas s’appliquer. Ces mères partielles, mais aussi surnuméraires, obligent les chercheurs, plus que dans toutes les autres formes de pluriparenté, à repenser celle-ci et surtout à la qualifier.» (p. 22)