1. Objectifs

Intentions :
L’auteure se penche sur les questions suivantes : « En ce qui a trait aux caractéristiques des mères de nouveau-nés, observons-nous des particularités à Montréal? Y a-t-il eu des changements importants au cours des ans? Est-ce que les Montréalaises accouchent à un âge plus avancé? Les mères de nouveau-nés sont-elles plus scolarisées en 2009 qu’elles ne l’étaient dans les années 1980? L’immigration, importante à Montréal, influence-t-elle le portrait des mères de nouveau-nés? » (p. 1)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Les données présentées dans ce fascicule proviennent des fichiers des naissances vivantes du MSSS [Ministère de la Santé et des Services sociaux]. Pour les années 1984 à 2008, il s’agit de données officielles issues de fichiers fermés, alors que pour 2009, les données sont provisoires. » (p. 12)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« [L]es mères de nouveau-nés à Montréal se distinguent de celles du reste du Québec sous plusieurs aspects. Elles sont majoritairement nées à l’extérieur du Canada, ont 1 fois sur 3 une langue maternelle autre que le français ou l’anglais, sont un peu plus âgées et presque la moitié ont terminé des études universitaires. […] Plusieurs facteurs peuvent contribuer au report de la maternité. [D]ans les pays industrialisés, […] plus de femmes choisissent de faire des études universitaires et d’avoir une carrière, ce qui les amène souvent à repousser le moment de devenir mère. L’augmentation de la proportion de mères de nouveau-nés ayant complété un cours universitaire à Montréal, qui est passé de 15,7 % en 1984 à 49,1 % en 2009[,] en témoigne ainsi que l’augmentation du nombre de femmes sur le marché du travail. […] Ces caractéristiques […] influencent l’offre de service en périnatalité. La proportion plus importante de premiers-nés, l’augmentation constante des mères nées à l’extérieur du Canada, la diversification des pays de naissance des mères et la forte proportion de mères dont la langue maternelle est autre que le français ou l’anglais exige des intervenants une adaptation constante de leurs façons de faire et le développement d’une approche particulière afin de répondre aux besoins spécifiques […] de cette clientèle. » (p. 10)