De Aurore à Aurore : la représentation de l’enfant dans le cinéma québécois de fiction pour adultes, 1951-2005
De Aurore à Aurore : la représentation de l’enfant dans le cinéma québécois de fiction pour adultes, 1951-2005
De Aurore à Aurore : la représentation de l’enfant dans le cinéma québécois de fiction pour adultes, 1951-2005
De Aurore à Aurore : la représentation de l’enfant dans le cinéma québécois de fiction pour adultes, 1951-2005s
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Référence bibliographique [2927]
Plante, Mélina. 2006. «De Aurore à Aurore : la représentation de l’enfant dans le cinéma québécois de fiction pour adultes, 1951-2005». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Faculté de communication.
Intentions : « Ce mémoire a [...] pour but de dégager la représentation de l’enfant faite par le cinéma québécois de fiction pour adultes et de discuter de celle-ci en regard de la vision contemporaine occidentale de l’enfant. » (p. vii)
Questions/Hypothèses: « Dans quelle mesure la représentation de l’enfant véhiculée par le cinéma québécois de fiction pour adultes concorde-t-elle avec la conception contemporaine occidentale de l’enfant? » (p. 68)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure se base sur un corpus de 14 films québécois.
Instruments: - Fiche technique - Fiche des personnages - Axes temporels : texte narratif VS diégèse - Grille d’analyse filmique - plan formel - Grille d’analyse filmique - plan référentiel
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« L’enfant est devenu, au cours du XXe siècle, le centre des préoccupations sociales. Les sociétés occidentales en ont fait un objet de recherche en même temps qu’un sujet à chérir et à protéger. En témoignent l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant par l’Organisation des Nations Unies en 1959, la proclamation d’une Année internationale de l’enfance -1979-, de même que la floraison d’ouvrages scientifiques concernant l’enfant. Le Québec participe de ce même courant : la mise en place d’outils juridiques en faveur de la protection de l’enfance, depuis les années cinquante, ainsi que les diverses réformes qu’a connues le système d’éducation québécois depuis la Révolution tranquille traduisent cet intérêt. Les lieux communs définissant la conception contemporaine occidentale de l’enfant -partagée par le Québec- pourraient s’énoncer comme suit : pureté, innocence, spontanéité, vulnérabilité, droits et protection de l’enfant. Le cinéma québécois, lieu culturel propice au reflet de réalités sociales, donne pourtant de l’enfant une image différente. Celui-ci grandit dans une famille dysfonctionnelle, souffre de négligence parentale et semble excessivement lucide. Dans la mesure où le cinéma participe à la culture d’une société et à la construction de représentations identitaires, la figure de l’enfant, symbole de continuité et de renouvellement, mérite d’être questionnée. » (p. vii)