Vivre la ville : l’expérience sociale et spatiale des autochtones de Val-d’Or

Vivre la ville : l’expérience sociale et spatiale des autochtones de Val-d’Or

Vivre la ville : l’expérience sociale et spatiale des autochtones de Val-d’Or

Vivre la ville : l’expérience sociale et spatiale des autochtones de Val-d’Ors

| Ajouter

Référence bibliographique [291]

Cornellier, Frédérique. 2011. «Vivre la ville : l’expérience sociale et spatiale des autochtones de Val-d’Or». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’anthropologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« [C]e mémoire vise à démontrer les dynamiques qui découlent des relations entre les autochtones, les allochtones et la ville, permettant ainsi une meilleure compréhension de la situation sociale et spatiale propre à Val-d’Or.» (p. 14)

Questions/Hypothèses :
«J’avance que le statut social des individus, soit le fait de faire partie ou non de la classe élite, façonne les rapports sociaux et spatiaux que les autochtones entretiennent avec leur environnement. Les expériences et les références communes qu’ils développent peuvent être de différents ordres; certaines sont négatives, comme c’est le cas avec la discrimination raciale ou la non-perception, alors que d’autres sont positives, comme la participation au sein d’activités culturelles autochtones et la reconnaissance sociale.» (p.  15)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Dans le cadre du mémoire, «[...] j’ai réalisé 19 entrevues semi-dirigées (et près d’une vingtaine d’entrevues informelles), ce qui signifie que ce sont les participants qui ont pris la parole. J’ai fait des entrevues avec huit autochtones âgés de 18 à 57 ans, plus précisément quatre hommes et quatre femmes. Du côté des non-autochtones, j’ai interviewé onze personnes, six femmes et cinq hommes, âgées de 28 à 59 ans.» (p. 27)

Instruments :
Grille d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[Ce mémoire] montre qu’une communauté autochtone vit à Val-d’Or, caractérisée par sa structure sociale, son identité collective et l’apparition d’une classe élite. La mémoire collective, l’environnement social et les allochtones façonnent l’identité des autochtones de Val-d’Or. L’appropriation que ces derniers font de l’espace se doit d’être considérée dans le maintien de leur identité collective, mais également dans leur façon de vivre la ville au quotidien. La dichotomie visibilité/invisibilité apparaît lorsqu’il est question des autochtones et du milieu urbain. C’est par la reconnaissance sociale que les individus deviennent ’visibles’ (positivement ou négativement) aux autres. Quant à l’invisibilité, c’est par la ’non-perception’ qu’elle s’actualise. C’est au sein des interactions interethniques que se vit cette dichotomie. Ces interactions sociales et ces contacts interethniques démontrent la segmentation ethnique des relations sociales. Un jeu de proximité/distance s’instaure et fait place aux stéréotypes (exacts et inexacts). Parmi les non-autochtones de Val-d’Or, les discours véhiculés sont marqués par un caractère genré, où certains propos discriminatoires ressortent. Enfin, le mémoire met l’accent sur le fait que les Amérindiens constituent, au même titre que les autres populations urbaines, des acteurs sociaux citadins qui façonnent de plus en plus les paysages des villes canadiennes.» (p. i) L’auteure montre aussi comment la relation des autochtones à la ville est liée à leur relation à leur famille.