Les logiques sociales et la réussite scolaire des cégépiens

Les logiques sociales et la réussite scolaire des cégépiens

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Référence bibliographique [2880]

Roy, Jacques. 2006. Les logiques sociales et la réussite scolaire des cégépiens. Sainte-Foy (Québec): Éditions de l’IQRC.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cet essai se propose donc d’explorer la réussite scolaire en milieu collégial sous l’angle des déterminants sociaux. Plus globalement, le parcours suggéré inscrit la réflexion sur la réussite dans le contexte du rapport du jeune à la société. De fait, cette réussite n’est nullement réductible à ce qui se passe entre les quatre murs de l’institution d’enseignement. Comme nous, comme n’importe qui, le jeune cégépien est traversé par la vie collective et cette influence n’est pas sans conditionner son cheminement scolaire, sa quête identitaire. […] Des facteurs tels que la situation familiale de l’élève, sa perception de lui-même, ses aspirations ou son engagement à l’endroit de ses études, seraient déterminants pour expliquer le décrochage ou la reprise des études au secondaire (Lapointe, 2005). » (p. 6)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Le présent ouvrage puise principalement dans deux recherches sociologiques sur la réussite scolaire auprès d’étudiants provenant de trois cégeps situés dans des milieux différents, soit le Cégep de la Gaspésie et des Îles, le Cégep de Sainte-Foy et le Cégep du Vieux-Montréal. » (p. 6)

Types de traitement des données :
Essai

3. Résumé


« Le portrait des cégépiens, tel qu’il est présenté dans cet ouvrage, se situe à mille lieues des mythes et des représentations populaires voulant que le cégépien d’aujourd’hui, casquette, tatouages et anneaux compris, soit une sorte d’exilé de l’intérieur, pétri dans son errance où seuls le distraient la consommation et le divertissement. Selon les résultats de diverses enquêtes qui ont été recensées ainsi que ceux de nos propres travaux, il a plutôt été constaté au contraire que les cégépiens, majoritairement, sont bien à leur affaire et bien dans leur peau, engagés dans leurs études et ayant un intérêt manifeste pour le savoir. Des cégépiens qui, tout en fréquentant le monde de la consommation et du divertissement, maintiennent une distance critique à son endroit, résolus qu’ils sont à réussir leurs études. Celles-ci, ce fut évoqué, ne sont pas considérées comme fin en soi, mais bien comme le passeport incontournable pour réussir sa vie personnelle et sa vie professionnelle et, ultimement, atteindre une qualité de vie, quête première des étudiants pour demain. » (p. 105)