Prévalence et cooccurrence de la violence envers les enfants dans la population québécoise

Prévalence et cooccurrence de la violence envers les enfants dans la population québécoise

Prévalence et cooccurrence de la violence envers les enfants dans la population québécoise

Prévalence et cooccurrence de la violence envers les enfants dans la population québécoises

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Référence bibliographique [2842]

Tourigny, Marc, Gagné, Marie-Hélène, Joly, Jacques et Chartrand, Marie-Ève. 2006. «Prévalence et cooccurrence de la violence envers les enfants dans la population québécoise ». Revue canadienne de santé publique / Canadian Journal of Public Health, vol. 97, no 2, p. 109-113.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Jusqu’à maintenant, le phénomène de la cooccurrence des diverses formes de violence envers les enfants a été peu étudié. L’étude vise à déterminer la prévalence et la cooccurrence de diverses formes de violence envers les enfants (physique, sexuelle et psychologique). » (p. 109)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Une enquête téléphonique a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 822 adultes québécois afin d’établir la violence vécue durant l’enfance (0-17 ans) des répondants. » (p. 109)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Plus d’un répondant sur trois (36 %) rapportent avoir vécu une forme de violence ou l’autre durant son enfance alors que 10 % ont vécu deux formes de violence et que 3 % rapportent avoir vécu les trois formes de violence. La violence physique (22 %) est la plus fréquemment rapportée suivi de la violence psychologique (16 %) et de la violence sexuelle (14 %). Les différents taux de prévalence ne varient pas en fonction de l’âge. Toutefois, au niveau du sexe des répondants, on constate que les femmes rapportent plus souvent avoir vécu de la violence sexuelle (viol et attouchements sexuels) et moins souvent de la violence physique comparativement aux hommes. Ces résultats sont comparables à ceux d’autres études Nord-américaines similaires, et ce, tant au niveau des taux globaux qu’au niveau des taux constatés pour les hommes et les femmes. La cooccurrence observée est suffisamment importante pour nécessiter une attention particulière auprès des diverses clientèles cliniques et pour être considérée dans les recherches futures lors de l’exploration des facteurs de risque ou des séquelles liées à la violence. » (p. 109)