Turcotte, Martin. 2006. «La transmission de la langue ancestrale ». Tendances sociales canadiennes / Canadian Social Trends, vol. Printemps 2006, no 80, p. 23-30.
Intentions : Le présent article a pour but d’examiner « jusqu’à quel point les immigrants allophones (c’est-à-dire ceux dont la langue maternelle n’est ni l’anglais ni le français) ont transmis leur langue maternelle à leurs enfants nés au Canada. » (p. 23)
2. Méthode
Échantillon : - Enquête sur la diversité ethnique menée en 2002; - Entrevues avec des jeunes de 15 ans et plus, nés au Canada et dont les parents étaient des immigrants allophones.
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Conserver une langue ancestrale s’avère difficile pour plusieurs collectivités linguistiques minoritaires. La présente étude était axée sur les personnes nées au Canada dont les parents sont nés à l’étranger et ont une langue maternelle autre que l’anglais ou le français. Un peu moins du tiers des répondants utilisaient régulièrement la langue maternelle de leurs parents à la maison. Le pourcentage de ceux qui utilisaient la langue ancestrale pour s’entretenir avec leurs amis était encore plus faible. Une analyse multivariée a montré que la probabilité que les personnes n’habitant plus chez leurs parents parlent régulièrement la langue ancestrale à la maison n’était que de 20 %. Cette situation semble indiquer que, dans la plupart des cas, la langue ancestrale ne sera pas transmise à la génération suivante. » (p. 28)