Pratiques et perceptions d’experts en matière de garde et de droits d’accès
Pratiques et perceptions d’experts en matière de garde et de droits d’accès
Pratiques et perceptions d’experts en matière de garde et de droits d’accès
Pratiques et perceptions d’experts en matière de garde et de droits d’accèss
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Référence bibliographique [2819]
Van Gijseghem, Hubert. 2006. «Pratiques et perceptions d’experts en matière de garde et de droits d’accès ». Psychologie Québec, vol. Mars, no Dossier 4, p. 33-34.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Dans le cadre de nos tâches académiques et professionnelles respectives, deux collègues et moi-même nous sommes interrogés sur la place de l’enfant dans le processus d’évaluation en matière de garde. Nous voulions connaître la perception de plusieurs acteurs dans ce processus : les parents, les enfants, les avocats, les juges et finalement, ce qui constituera l’objet de ce court texte, la perception des experts. » (p. 33)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : - 300 dossiers judiciaires de divorce ouverts entre 1995 et 1998 à Montréal; - Onze experts montréalais : neuf psychologues et deux travailleurs sociaux.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Cette étude révèle que 13 % des dossiers (38 sur 300) comportent au moins une expertise psycholégale. Il faut toutefois considérer que 68 % des cas ont été réglés par consentement, que 14,5 % ont abouti à une décision par défaut et que 17,5 % ont donné lieu à un arbitrage par la cour. Le recours à l’expertise a donc lieu dans la majorité des cas litigieux qui, par conséquent, exigent un arbitrage. Malgré l’importance de son rôle dans ces litiges, on ne sait que peu de chose de l’expert. C’est dans le but de remédier à cette lacune que nous avons interviewé un échantillon le plus aléatoire possible de 11 experts [...]. Cet article fait état d’un certain nombre d’observations dûment sélectionnées en fonction du thème de ce dossier de Psychologie Québec. » (p. 33) « Les experts rencontrés favorisent fortement la formule de la garde partagée, moyennant certaines conditions, et ce, même lorsque la communication entre les parents est déficiente. Les résultats de la recherche dans son ensemble démontrent que la pratique des 11 experts est relativement uniforme, qu’ils font confiance au processus judiciaire et que tous travaillent au nom du seul intérêt de l’enfant. Les données obtenues permettent enfin de conclure au réel besoin d’une formation universitaire ou postuniversitaire en matière d’expertise psycholégale. » (p. 34)