Modélisation spatiale de la pauvreté à Montréal : apport méthodologique de la régression géographiquement pondérée

Modélisation spatiale de la pauvreté à Montréal : apport méthodologique de la régression géographiquement pondérée

Modélisation spatiale de la pauvreté à Montréal : apport méthodologique de la régression géographiquement pondérée

Modélisation spatiale de la pauvreté à Montréal : apport méthodologique de la régression géographiquement pondérées

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Référence bibliographique [2790]

Apparicio, Philippe, Séguin, Anne-Marie et Leloup, Xavier. 2007. «Modélisation spatiale de la pauvreté à Montréal : apport méthodologique de la régression géographiquement pondérée ». Le Géographe canadien / The Canadian Geographer, vol. 51, no 4, p. 412-427.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- Proposer une analyse des facteurs qui déterminent la distribution spatiale de la pauvreté au niveau des secteurs de recensement de l’île de Montréal;
- explorer les différents visages de la pauvreté tels qu’ils s’incarnent dans les secteurs de l’île de Montréal;
- illustrer sur le plan méthodologique les avantages de la méthode de la régression géographiquement pondérée pour l’élaboration de diagnostics intra-urbains.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Variables de la population montréalaise extraites du recensement canadien de 2001 sur la base géographique des secteurs de recensement.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« L’île de Montréal est particulièrement touchée par la pauvreté, puisqu’en 2000, 29 pour cent de sa population vivait sous le seuil de faible revenu tel que défini par Statistique Canada. La pauvreté ne constituant pas toutefois un phénomène homogène à l’échelle intra-urbaine, l’identification et la qualification des zones de pauvreté deviennent des enjeux de recherche de première importance. [...] Au niveau global, on constate que les facteurs classiques conduisant à la pauvreté sont à l’oeuvre sur le territoire de l’île de Montréal. Dans l’ordre, ces facteurs sont: le chômage, la monoparentalité, le fait de vivre seul, le fait d’être un immigrant récent, le travail atypique et la non-fréquentation scolaire des jeunes de 15 à 24 ans. Au niveau local, s’il est vrai que le chômage et la monoparentalité agissent significativement dans presque tous les secteurs, les quatre autres facteurs sont uniquement significatifs dans certains secteurs du centre de l’île. Au terme de l’analyse, les avantages de la régression géographiquement pondérée apparaissent clairement, sa plus grande sensibilité aux variations spatiales du phénomène permettant de mieux identifier et qualifier les zones de pauvreté montréalaises. » (résumé)