L’union de fait et le mariage au Québec : analyse des différences et des similitudes

L’union de fait et le mariage au Québec : analyse des différences et des similitudes

L’union de fait et le mariage au Québec : analyse des différences et des similitudes

L’union de fait et le mariage au Québec : analyse des différences et des similitudess

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Référence bibliographique [2769]

Belleau, Hélène. 2007. L’union de fait et le mariage au Québec : analyse des différences et des similitudes. Montréal: Institut national de la recherche scientifique - Centre Urbanisation Culture Société.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce rapport traite […] de l’évolution récente des unions de fait et des mariages en abordant les caractéristiques démographiques mais aussi d’un point de vue qualitatif, certains aspects de l’engagement amoureux, des intentions des deux conjoints de se marier et de la nature des ’négociations’ conjugales en regard des questions financières.» (p. 5)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Pour le présent rapport, [l’auteure a] rencontré 15 personnes vivant dans des couples où la conjointe gagne davantage que son conjoint, 10 personnes ayant un revenu équivalent à celui de leur conjoint(e) et enfin, 23 personnes vivant dans un couple où la conjointe avait un salaire moindre que celui de son conjoint. Les personnes rencontrées étaient âgées de 25 à 45 ans, avaient dans l’ensemble un niveau de scolarité élevé […] et détenaient un emploi. Enfin, les répondants avaient tous au moins un enfant issu de la présente union et la moitié vivait en union de fait alors que l’autre moitié était mariée.» (p. 25)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse des entretiens qualitatifs montre […] que pour la majorité des couples les questions légales ne sont pas considérées dans la décision de se marier ou de vivre en union de fait tant chez les hommes que chez les femmes. […] On observe à ce sujet une méconnaissance profonde des droits et responsabilités des conjoints en regard d’une éventuelle rupture et ce, chez les couples mariés ou en union de fait. Ce constat remet en question l’idée que les conjoints de fait ne souhaitent pas se marier parce qu’ils rejettent l’encadrement juridique du mariage. Il souligne aussi à grands traits la nécessité d’informer les couples sur les conséquences d’une rupture selon l’état matrimonial dans lequel ils vivent. […] L’examen des modes de gestion de l’argent […] montre une fois de plus des écarts entre les hommes et les femmes dans leurs conceptions de l’argent dans la sphère domestique mais aussi au niveau des effets très concrets de l’organisation financière du ménage sur le devenir de chacun. Celles-ci sont nombreuses à avoir un standard de vie moindre que celui de leur conjoint.» (p.67-68)