Étude comparative, en France et au Québec, de la place des parents lors des décisions de limitation des traitements en réanimation pédiatrique

Étude comparative, en France et au Québec, de la place des parents lors des décisions de limitation des traitements en réanimation pédiatrique

Étude comparative, en France et au Québec, de la place des parents lors des décisions de limitation des traitements en réanimation pédiatrique

Étude comparative, en France et au Québec, de la place des parents lors des décisions de limitation des traitements en réanimation pédiatriques

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Référence bibliographique [2717]

Carnevale, Franco A., Farrell, Catherine, Canoui, Pierre, Cremer, Robin, Séguin, Marie-Josée, Doussau, Amélie, Leclerc, Francis, Hubert, Philippe et Lacroix, Jacques. 2007. «Étude comparative, en France et au Québec, de la place des parents lors des décisions de limitation des traitements en réanimation pédiatrique ». Médecine Palliative, vol. 6, no 1, p. 78-79.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Il existe une controverse quant au rôle respectif des parents et des médecins, dans les décisions de limitation des traitements en réanimation pédiatrique. Dans le contexte anglo-américain, les parents sont considérés comme responsables de telles décisions, tandis qu’en France, les médecins sont généralement considérés comme les ultimes décisionnaires, ceci afin de protéger les parents du sentiment de culpabilité. Le but de cette étude était de vérifier l’existence d’une telle différence de pratique et d’en analyser les conséquences sur le vécu moral des parents. » (p. 78)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Quatre services de réanimation pédiatriques (deux en France et deux au Québec, Canada) ont participé à l’étude. » (p. 78) :
- 31 parents
- 9 médecins
- 13 infirmières

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Types de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Les résultats ont confirmé qu’en France, les médecins étaient les ultimes décisionnaires. Au Québec, les pratiques concernant l’autorité décisionnelle étaient plus inhomogènes; les parents, toutefois, décidaient plus souvent que les médecins. Pour quelques parents, la responsabilité décisionnelle dépendait du type de décision à prendre. Les parents français semblaient plus satisfaits que les parents québécois de leurs expériences en ce qui concerne la communication et les relations. […] En conclusion, il existait un certain degré de paternalisme médical dans ces quatre sites, indépendamment des normes légales et morales de chacun. Ceci pourrait ne pas nuire au vécu moral des parents, aussi longtemps que la qualité de la relation et de la communication avec les médecins et les autres soignants est préservée. […] » (pp. 78-79)