1. Objectifs

Intentions :
«La rareté des études sur les personnages masculins, mais plus important encore leurs fonctions essentielles dans les romans policiers pour la jeunesse, nous a donc incitée à explorer les représentations de la figure paternelle et leur rôle dans l’évolution personnelle des jeunes héros en pleine quête et en pleine enquête.» (pp.4-5)

Questions/Hypothèses :
La résolution d’une énigme identitaire, que certains jugent caractéristique du roman policier, «[...] s’observe-t-elle dans les romans policiers destinés aux adolescents? Ces oeuvres reproduisent-elles ou appliquent-elles de la même manière cette structure mythique oedipienne du roman policier pour adultes, telle que soulignée par Évrard et Berger?» (p.6) «En littérature policière jeunesse, quel est le rôle du père ou de son substitut dans cette structure mythique?» (p.7)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Trois romans policiers pour la jeunesse : ’Rouge poison’ de Michèle Marineau (Montréal), ’Hit and Run’ de Norah McClintock (Toronto) et ’A Family Affair’ d’Anne Cassidy (Londres)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«À notre avis, les romans policiers pour la jeunesse sont l’expression ou la transposition de la structure oedipienne classique sous-jacente également dans le roman policier pour adultes [...] En outre, ces romans policiers pour la jeunesse constituent, selon nous, un type particulier d’Entwicklungsroman, d’après la distinction établie par Roberta Seelinger Trites. [...] [A]u fil de ce court développement des héros adolescents des romans policiers pour la jeunesse, les personnages incarnant une figure paternelle oedipienne auraient pour rôle de faire progresser le héros ou l’héroïne dans sa quête identitaire.» (pp.9-10) «Dans un souci de présenter une variété de cas exemplaires, nous avons retenu pour notre recherche trois romans présentant différents types de figures paternelles ainsi que des adolescents occidentaux aux âges et aux situations dissemblables [...]» (p.11)