Vie personnelle, conjugale et familiale des conjoints vivant avec un partenaire présentant plusieurs problèmes de santé chroniques

Vie personnelle, conjugale et familiale des conjoints vivant avec un partenaire présentant plusieurs problèmes de santé chroniques

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Référence bibliographique [2682]

Côté, Nathalie. 2007. «Vie personnelle, conjugale et familiale des conjoints vivant avec un partenaire présentant plusieurs problèmes de santé chroniques». Mémoire de maîtrise, Chicoutimi, Hull, Université du Québec à Chicoutimi, Département de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude avait comme objectif général d’identifier les conséquences de la multimorbidité sur la dynamique conjugale et familiale, ainsi que sur la santé biopsychosociale des conjoints prenant soin de leur partenaire dont l’état de santé est précaire.» (p.iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
14 entrevues, menées auprès de deux groupes de répondants : les conjoints «[...] ayant été capables de s’adapter à l’état de santé de leur partenaire et ceux ayant fait mention de plusieurs difficultés d’adaptation.» (p.62)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats de l’étude, reposant sur la théorie générale des systèmes et sur certains éléments théoriques de l’approche familiale structurelle, révèlent que la majorité des répondants sont, tout comme leur partenaire, aux prises avec la multimorbidité puisqu’ils souffrent, eux aussi, de deux problèmes de santé chroniques ou plus en même temps. Cependant, la plupart de ces derniers soulignent que leurs propres problèmes de santé n’occasionnent aucune répercussion sur leur vie quotidienne contrairement à leur partenaire,
davantage affecté par la présence de problèmes de santé multiples. [...] Concernant la vie conjugale, les répondants du groupe 1 énoncent presque deux fois plus de répercussions à ce niveau que ceux du groupe 2. Plusieurs répondants du groupe 2 font également mention d’une adaptation et/ou d’une modification au niveau des relations sexuelles; cette répercussion étant unique à ce groupe de répondants. Quant à la vie familiale, les impacts sont presque trois fois plus nombreux chez les répondants du groupe 2. En outre, la moitié de ceux-ci ne vivent aucune répercussion sur leur vie familiale, tandis que l’autre moitié fait état de répercussions positives ou négatives. Les résultats montrent aussi que la majorité des répondants des deux groupes considèrent qu’ils ont une bonne qualité de vie, malgré la présence de plusieurs maladies chroniques chez leur partenaire.» (p.iii)