1. Objectifs

Intentions :
«Ce rapport de recherche constitue un bilan de la mise en oeuvre et des impacts d’un modèle de collaboration et de concertation entre l’école, la famille, le centre jeunesse et le CLSSS [Centre local de santé et de services sociaux] auprès des enfants de 6-11 ans présentant des difficultés d’adaptation sérieuse (troubles de comportement) dans une situation où la négligence est susceptible d’être présente [...]». (p.2)

Questions/Hypothèses :
L’évaluation du programme «Intervention Différentielle en Partenariat (IDP) 6-11 ans» fut guidée par les questions suivante : «Le programme tel que conçu permet-il d’assurer les résultats anticipés? [...] Quels sont les obstacles, difficultés, inconvénients associés à l’implantation du programme? À l’inverse, quels sont les facteurs facilitants? [...] Quels sont les effets pour les jeunes, leur famille et la pratique des intervenants?» (p.32)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
24 jeunes âgés de 5 à 12 ans issus de 19 familles de Lanaudière, identifiés par les écoles et le CLSSS comme présentant des difficultés de comportements ou d’adaptation, et dont les parents éprouvent des difficultés à répondre à leurs besoins.
Entrevues auprès d’intervenants
Données documentaires diverses

Instruments :
Questionnaires (Alabama Parenting Questionnaire, CBCL - inventaire des comportements du jeune)
Banques de données des organismes (centres jeunesse, école, CLSSS)
Guide d’entrevue

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé

Le projet IDP est issu du constat que «[...] la période 6-11 ans chez les enfants référés pour négligence peut apparaître comme une période de latence cruciale pendant laquelle les troubles du comportement se développent, se cristallisent et s’aggravent pour mener à des taux élevés de ces difficultés chez les 12-15 ans.» (p.2) Au terme de leur évaluation, les auteures estiment que «[g]lobalement, les résultats obtenus suite à une première année d’expérimentation sont positifs. L’ensemble des acteurs du réseau de la santé et des services sociaux, tout comme ceux du milieu de l’éducation, estiment que la collaboration et la concertation entre les organismes oeuvrant auprès des jeunes en difficulté et de leur famille, constituent une avenue incontournable pour améliorer les services qui leur sont offerts.» (pp.2-3) Les auteures retiennent cependant que «[...] des efforts plus marqués pour promouvoir le programme auprès des professionnels sur le terrain et une formation standardisée offerte dans tous les milieux et pour tous [sic] le personnel, permettraient sans doute une implantation plus efficace et de plus grandes retombées auprès des jeunes, des familles et des professionnels oeuvrant auprès d’eux.» (p.69)