S’impliquer dans l’éducation des enfants, mais pas trop non plus : la balance clé pour le bien-être des enfants. Rapport final de recherche

S’impliquer dans l’éducation des enfants, mais pas trop non plus : la balance clé pour le bien-être des enfants. Rapport final de recherche

S’impliquer dans l’éducation des enfants, mais pas trop non plus : la balance clé pour le bien-être des enfants. Rapport final de recherche

S’impliquer dans l’éducation des enfants, mais pas trop non plus : la balance clé pour le bien-être des enfants. Rapport final de recherches

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Référence bibliographique [2549]

Gingras, Isabelle. 2007. S’impliquer dans l’éducation des enfants, mais pas trop non plus : la balance clé pour le bien-être des enfants. Rapport final de recherche. Montréal: Université McGill, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Les objectifs de cette recherche sont de déterminer les conséquences en ce qui a trait à la motivation scolaire et parascolaire de la surcharge parascolaire chez les adolescents. De plus, la charge parascolaire sera comparée dans 4 pays différents (Canada, États-Unis, France, Chine) afin de déterminer si certaines cultures ont des normes sociales différentes en ce qui concerne l’implication parascolaire et afin de constater si ces différentes normes sont plus ou moins bénéfiques que celles qui existent actuellement au Québec.» (p.2)

Questions/Hypothèses :
«Les principales hypothèses sont les suivantes : 1. La surchage parascolaire aura des conséquences négatives sur la motivation académique et la motivation parascolaire. 2. La surchage parascolaire aura un effet négatif sur le bien-être des enfants. 3. Les États-Unis et la Chine surpasseront la France en terme de surcharge parascolaire. Le Canada se situera entre les deux.» (p.2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
1247 élèves de 12 à 17 ans, dont 248 du Canada (Montréal), 155 de la France, 322 des États-Unis et 522 de la Chine.
277 parents d’élèves, dont 117 du Canada (Montréal), 99 de la France et 61 des États-Unis.
9 enseignants, dont 7 du Canada (Montréal), 1 de la France et 1 des États-Unis.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Dans le but de contrer le décrochage scolaire, il est souvent recommandé d’augmenter les possibilités pour les adolescents de s’impliquer dans des activités parascolaires. [...] Cet accent sur l’importance de l’implication parascolaire peut cependant être parfois excessif, ce qui conduit à une surchage parascolaire. Aux États-Unis en particulier, plusieurs observateurs ont dénoncé la surchage qui s’installe chez les familles due aux activités parascolaires des enfants [...] Cette surchage n’est pas volontaire : les parents pensent faire ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants. [...] Selon certains observateurs, ces problèmes commencent à faire surface au Québec [...]» (p.2) «Dans les échantillons occidentaux (Canada, États-Unis, France), les enfants qui se sentent surchargés d’activités parascolaires démontrent une motivation plus externe (plutôt qu’interne) face à ces activités. C’est-à-dire, ils tendent à faire ces activités afin de recevoir des récompenses extérieures ou de l’approbation plutôt que simplement avoir du plaisir ou parce que l’activité leur semble importante. Il est intéressant de constater que les enfants qui se sentent surchargés d’activités parascolaires semblent ressentir une motivation plus fortement externe face à l’école aussi. De plus, leurs humeurs sont moins positives et leur estime de soi est moins bonne. Les jeunes qui se sentent surchargés d’activités parascolaires ne semblent pas être autant comblés dans leurs besoins élémentaires (compétence, autonomie, relation à autrui) [et dans la perception de leur soutien par leurs parents] comparativement aux enfants qui ne ressentent pas de surcharge.» (p.3)