L’établissement des jeunes couples

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Référence bibliographique [2547]

Girard, Marie-Ginette. 2007. «L’établissement des jeunes couples». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« 1- Identifier le soutien apporté par les membres des groupes à liens tissés serrés et à liens mi-serrés dans leur forme comme dans leur fréquence
2- Mettre en évidence la complémentarité et l’utilité des liens faibles dont la force est souvent ignorée. » (p.10)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
20 couples où les conjoints sont âgés de 25 à 35 ans établis depuis 3 ans dans les villes de Québec et Lévis (13 couples de la rive-nord et 7 de la rive-sud). Les couples appartenaient aux groupes suivants, classifiés selon l’emploi et le revenu : prestataires de l’aide sociale (1); classe ouvrière (1); classe moyenne/basse (4); classe moyenne/moyenne (7); classe moyenne/haute (5); classe haute (2).

Instruments :
- Questionnaires de type quantitatif;
- Guide d’entretien semi-directif.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu et analyse statistique

3. Résumé


« La présente thèse s’inscrit dans les pratiques de soutien. Elle s’appuie sur le concept de réseau. La recherche a été effectuée à partir d’entrevues et de questionnaires au près de 20 couples avec enfants, vivant à Québec et à Lévis, qui ont entrepris de réaliser leur établissement. [...] L’entrée dans la modernité a scindé les liens sociaux en deux composantes, soit les liens forts représentés par la parenté immédiate et les amis, ainsi que les liens faibles, soit diverses connaissances, formelles et informelles. Malgré leur nombre et leur utilité, les liens faibles sont souvent négligés dans les recherches sur le soutien. Il s’agissait, dans cette étude, de savoir si les liens de parenté étaient encore vivaces et ensuite, de déterminer dans quelle proportion le soutien pouvait être obtenu des réseaux à liens faibles ou mi-serrés, lorsque l’aide des proches n’était pas disponible. [...] Notre enquête démontre que les familles reçoivent une moyenne d’assistance plus élevée de la part de leurs réseaux à liens faibles que de leurs réseaux à liens forts. » (résumé)