La maternité socialisée : l’engagement politique des femmes piqueteras en Argentine
La maternité socialisée : l’engagement politique des femmes piqueteras en Argentine
La maternité socialisée : l’engagement politique des femmes piqueteras en Argentine
La maternité socialisée : l’engagement politique des femmes piqueteras en Argentines
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Référence bibliographique [2517]
Iacovino, Carolina. 2007. «La maternité socialisée : l’engagement politique des femmes piqueteras en Argentine». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Par ce travail, nous voulons comprendre, pourquoi en temps de crise économique et sociale, ce sont les mères les premières à s’organiser socialement. Dans le contexte argentin, nous voulons saisir l’articulation du concept de maternité chez les piqueteras et en quoi elle constitue un élément de lutte sociale.» (p.6)
Questions/Hypothèses : «Nous défendons une hypothèse qui trouve les origines de cette maternité, politiquement engagée, pendant les mandats présidentiels de Juan D. Peron. Notre recherche essaiera de démontrer que le président, aidé par sa femme Eva Duarte de Peron, a réussi à inculquer à la population argentine de l’époque, l’idée que l’avenir du pays dépendait de l’effort que chaque citoyen entreprendrait afin d’atteindre les objectifs économiques et sociaux proposés par le président.» (p.6)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 4 femmes argentines impliquées dans les organisations de quartier. Groupe de discussion avec sept piqueteras. Observation du quotidien du quartier de Fiorito, autogéré par les piqueteros de Barrios de Pie.
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Ce mémoire porte sur la participation sociale des femmes piqueteras en Argentine, membres du mouvement des piqueteros qui voit à la défense des droits des personnes sans emploi. [...] Maternité socialisée, maternité politisée, certainement maternité engagée, caractérise ces femmes qui en bloquant les routes et en tapant sur des casseroles vides ont su donner un visage à une réalité sociale inexistante pour plusieurs personnes. [...] Les résultats de notre recherche démontrent que le mode de fonctionnement du mouvement des piqueteros est basé sur l’idéologie sociale péroniste et inclut la responsabilisation et l’implication communautaire de tous, et une forte valorisation de l’activité salariale et de l’unité familiale. Dans ce contexte, les femmes piqueteras ce sont transformées, car si la pauvreté peut entraîner l’exclusion sociale et la privatisation de la vie quotidienne, elles luttent dans un mouvement inclusif qui ne peut se reproduire que si chaque membre participe à son entretien.» (p.x)